Le premier signe de ce qui s'apparente à un dégel est la visite, surprise, effectuée hier à Alger, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Après la grisaille automnale, le réchauffement ! L'Algérie et la France ouvrent une nouvelle page de leurs relations bilatérales, après deux mois de crispation et de vives tensions diplomatiques. Le premier signe de ce qui s'apparente à un dégel est la visite, surprise, effectuée hier à Alger, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la première du genre pour un responsable de l'ex-puissance coloniale depuis la «tempête» provoquée, le 30 septembre dernier, par les propos le président Emmanuel Macron. Reçu par le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, le chef de la diplomatie française a émis, en tout cas, le souhait de son pays de «reprendre des échanges politiques avec l'Algérie en 2022». «Je souhaite que le dialogue que nous relançons aujourd'hui pourra conduire à une reprise des échanges politiques entre nos deux gouvernements en 2022», a-t-il déclaré à la presse, à l'issue de l'audience que lui a accordée le président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements