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Soraya Nefissi. productrice : «Il y a une véritable demande de concerts/spectacles de ''qualité'' de la part des diasporas maghrébines et d'Afrique subsaharienne»
Publié dans El Watan le 22 - 12 - 2021

-Comment est née l'idée d'une soirée dédiée à la chanson algérienne à l'Olympia, que vous avez dénommé «One Night in Algéria» ?
Deux ans que les frontières sont fermées, que les Algériens n'ont pu visiter leur famille et amis.
A la suite de la crise sanitaire qui a atteint un sommet l'été dernier et des incendies, l'idée est venue très naturellement avec mon amie Nabila Allam Amouche (journaliste et réalisatrice algérienne) qu'il fallait organiser un événement multi-artistes, intergénérationnel, où tous pourraient se retrouver avec à l'honneur l'Algérie et tous ceux qui aiment ce pays.
-A quelles fins et avec quels objectifs ?
Chaque concert a sa propre identité : logo, création lumière, travail de fond avec les artistes sur le répertoire proposé, grosse préparation d'écriture de la part des maîtres de cérémonie pour fluidifier la présentation et mettre en valeur les artistes, etc.
Le but est que chaque «One Night In» reste gravé dans les mémoires afin de pérenniser le nom et d'en faire une marque comme Le Marrakech du rire par exemple.
-Le décliner en plusieurs pays, une tournée qui sait et que cela devienne un rendez-vous incontournable annuel.
Y a-t-il une demande à ce genre d'initiative ?
Oui bien sûr. Il y a une véritable demande de concerts/spectacles de «qualité» de la part des diasporas maghrébines et d'Afrique subsaharienne.
-Le public souhaite se retrouver entre amis, en famille pour chanter, danser, rire après tant de mois moroses.
Il y a un volet caritatif affirmé. C'est un fil conducteur ?
Oui, entre autres. J'ai toujours souhaité que mes concerts soient aussi «utiles», en ces temps de crise et de dépression ambiante, nous avons besoin de chanter l'espoir en un avenir meilleur et d'aider un minimum des associations qui œuvrent dans ce sens.
-Quels sont les partenaires et les sponsors de ce projet ?
BEURFM, qui nous suivent et soutiennent depuis le début ; Liberty Clinic Paris 16 ; La Bague de Kenza, traiteur algérien haut de gamme et Clinica Aesthetic Center, première clinique algérienne sur les Champs-Elysées
Sur quels critères avez-vous choisi les artistes qui animeront cette soirée, touchant à divers registres musicaux et canaux d'expression ?
Il était important pour moi d'avoir une diversité des genres : Hana Ghezzar, brillante journaliste algérienne et présentatrice TV qui va former, avec Cheikh Nhari, notre trublion de service, un duo de choc et d'humour. Quant au choix des artistes, nous avons essayé avec Nabila Allam et Kais Melliti, mon directeur artistique, que chaque région et que chaque style de musique puissent faire partie du spectacle.
L'Algérie est riche et variée et il fallait que cela se reflète sur scène au mieux : Beihdja Rahal : notre diva de l'arabo-andalou ; Hamidou pour le Hawzi ; Sofiane Saidi notre nouveau prince du rai ; Mok Saib / Yasmine Ammari / Dalia Chih et Meziane Amiche la nouvelle scène pop algérienne ; Tighri Uzar notre groupe kabyle et Cheba Zahouania qu'on ne présente plus. Ils ont tous été très enthousiastes et je les remercie encore pour leur présence.
-La marraine de cette soirée sera cheba Zahouania. Qu'est-ce qui a motivé ce choix ?
Cheba Zahouania est connue de tous, c'est la dernière papesse du Rai. Une icône en France parmi la communauté maghrébine. Son aura est intacte et elle dégage une émotion sur scène que peu d'artistes savent transmettre. Le choix s'est fait naturellement. Elle tient son rôle de marraine à merveille et je l'en remercie !
-Vous avez déjà consacré une soirée à la Tunisie, c'est la diaspora maghrébine que vous visez…
Oui. Africaine en général pour le moment.
-D'autres projets suivront-ils cette «One Night in Algéria» ?
Je le souhaite et j'y travaille...
-Pour finir, voulez-vous nous dire quelques mots de votre maison de production Soraya Productions ?
Deux éléments ont amené à la création de Soraya Productions. Le premier est le savoir-faire acquis durant ma quinzaine d'années d'expérience dans la production TV et événementielle que je voulais mettre à profit. Et l'envie de vivre des moments familiaux de qualité dans un cadre de musique arabe ou africaine de manière générale.
Dès lors, la création de la société s'est imposée, non sans difficultés car je me suis lancée juste avant l'arrivée du Covid…
Cela demande une prise de risques, un travail de titan mais aussi beaucoup de satisfaction. Et je peux compter sur les réseaux créés grâce à mon métier, des amis et collègues aussi sur qui je peux compter. Alors en avant ! Et comme je le répète à chaque fois : Ensemble nous sommes plus forts.

Propos recueillis par Nadjia Bouzeghrane
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