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Une gestion déficiente
MARCHÉ DE GROS DE CHELGHOUM LAÏD
Publié dans El Watan le 25 - 04 - 2005

La gestion décriée, voire catastrophique du marché de gros de fruits et légumes de Chelghoum Laïd, a dépassé tout entendement à partir du moment où cette aire commerciale d'envergure régionale et principale source de richesses pour la commune a, en dépit de sa précarité et sa décadence régnantes, été entièrement évacuée du champ des préoccupations des élus locaux.
Lesquels élus obnubilés par le panache et les aménagements tape-à-l'œil ont, et c'est un euphémisme, voué aux « gémonies » cet immense pôle de négoce qui offre des opportunités d'emplois insoupçonnées à des centaines de familles. D'ailleurs, c'est à juste propos que le wali de Mila sortira presque des ses gonds en menaçant de fermer cette enceinte commerciale si « les mesures adéquates et les actions nécessaires à sa réhabilitation ne sont pas prises en urgence ». Avertissement on ne peut plus clair, qui a eu au moins le mérite de fouetter et stimuler les responsables concernés sur l'impératif de restaurer de fond en comble le marché de gros. Une source crédible nous indique à cet effet que l'APC vient de prélever sur le budget primitif 2005 une enveloppe financière de 2,3 milliards de centimes qu'elle consacrera à l'assainissement, véritable maillon faible de cette importante sphère économique. En plus, on nous indique qu'une étude de suivi VRD de ce marché est à présent confiée à la Société civile d'études techniques pour un montant avoisinant les 78 millions de centimes. Il faut aussi souligner que l'étude relative à la partie voirie est d'ores et déjà terminée, alors que les volets ayant trait à l'assainissement, l'AEP et l'éclairage sont en voie d'achèvement. Mis à part quelques réserves des services techniques communaux quant à l'exigence de réalisation de l'étude sur la base du lever topographique et non sur le plan altimétrique, le projet en question, nous affirme-t-on, sera lancé un mois après les avis d'appel d'offres. Outre les « espaces nuls » qui seront intégrés dans le marché de gros, l'installation d'avaloirs pour l'absorption systématique des eaux pluviales devra faciliter la fluidité et l'évacuation des crues tout comme elle soulagera les lieux de ces énormes mares boueuses. De la gadoue de l'hiver aux ronces de l'été, le marché de gros a, en fin de compte et bêtise et insouciance humaines aidant, été réduit à un capharnaüm où s'entremêlent et s'entrechoquent les nuisances et les impuretés les plus choquantes. Les carences multiformes et l'absence totale d'hygiène sont si saisissantes qu'il serait déloyal de penser que les nombreux mandataires et fournisseurs agricoles, qui dans un élan épidermique ont décidé de jeter leur dévolu et transférer leurs activités commerciales sur les marchés publics de Sétif et Constantine, ont joué la mouche du coche. Le constat est d'autant plus affligeant que l'on arrive à se demander par quelle logique expliquer ce maelström de dégâts qui a transformé ce marché de gros de 7 ha qui contribue, à lui seul, à hauteur de 80% des ressources financières de la commune en un dépotoir à ciel ouvert. Et dire que sa mise en adjudication au titre de l'année fiscale 2005 a engrangé dans les caisses de la municipalité la rondelette somme de 11 milliards de centimes. Néanmoins, l'état des lieux est si repoussant que la dernière précaution à prendre pour y accéder ou s'y aventurer équivaudrait à s'équiper d'une haute paire de bottes en caoutchouc et quelques acrobaties éreintantes en guise d'exercice. En outre, la désolation du site et l'anarchie ont davantage accentué les tergiversations et les réticences des détenteurs de carreaux à s'impliquer dans la dynamique recherchée d'intégration graduelle des commerçants et des mandataires dans le circuit commercial concurrentiel. Sur un ensemble de 167 carreaux attribués, seuls 86 sont actuellement mis en exploitation, tandis que la capacité d'extension est, nous explique-t-on, de l'ordre de 200 unités. La récente recomposition du puzzle de l'exécutif communal et les louables actions de volontariat lancées à l'initiative de la daïra avec l'étroite collaboration de l'APC et du mouvement associatif à l'effet d'assainissement des alentours du marché de gros plaident pour la remise à flot de cet imposant axe commercial.

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