C'est demain, et pour une durée de trois jours (du 18 au 20 mai), que s'ouvrira le symposium international d'El Oued qu'organise pour la quatrième année consécutive le MDI-Alger Business School dans cette charmante contrée du Sud algérien, plus précisément, dans la résidence Eddhaouia de Djillali Mehri. De par son importance et son actualité, le thème retenu cette année « Les alliances stratégiques » promet de faire de cette rencontre un événement majeur, tant nos chefs d'entreprise sont dans l'attente de contributions intellectuelles et de débats autour de cette problématique à laquelle ne sauraient se soustraire les opérateurs économiques de plus en plus confrontés aux aléas de la mondialisation. Dans un monde soumis aux règles impitoyables de la concurrence, il est en effet peu recommandé aux chefs d'entreprise de naviguer seuls. Pour pouvoir résister aux plus forts, ils doivent impérativement constituer des réseaux, autrement dit tisser entre eux l'union des alliances stratégiques pouvant se traduire concrètement par des accords de partenariat. Les chefs d'entreprise conscients de la nécessité du changement, mais qui ne savent pas exactement sur quoi il doit précisément porter, seront bien contents de trouver dans cet espace de concertation des éléments de réponse à leurs préoccupations. Des professeurs émérites de stratégie, en provenance des universités Paris Dauphine et Paris Sorbonne ainsi que des grands business schools comme l'Edhec de Lille et l'Audencia de Nantes, seront de la partie pour le volet académique de la problématique. Aux conférences théoriques, les organisateurs ont eu l'excellente idée d'adjoindre, notamment, des témoignages de chefs d'entreprise ayant déjà fait l'épreuve du terrain. Parallèlement au symposium, il sera organisé, à l'initiative de quelques hommes d'affaires maghrébins, un carrefour, le premier du genre, des entrepreneurs maghrébins en quête d'alliances stratégiques. Une trentaine de patrons d'entreprises marocaines, tunisiennes, mauritaniennes et libyennes y sont attendues. Le but de la rencontre est de susciter chez ces hommes d'affaires des centres communs d'intérêt, susceptibles de se concrétiser par des partenariats et autres alliances multiformes. Un certain nombre de ministres et d'ambassadeurs, parmi lesquels on peut citer celui des Etats-Unis d'Amérique, de l'Union européenne et ceux des quatre pays maghrébins, est attendu à cette importante rencontre d'hommes d'affaires que d'aucuns qualifient déjà de « Davos algérien ».