La section locale de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA), une organisation de masse, n'échappe pas aux coups bas. La section de Sétif fait depuis un certain temps l'objet de convoitises. La première tentative de destitution de l'actuel bureau élu en 2000 a échoué. L'action intentée par des dissidents désignés d'en haut s'est heurtée, le 20 février dernier, à un niet de la justice. Ils reviennent le 24 avril à la charge. Profitant de la fête musicale organisée ce jour-là par le Mouvement d'entente nationale, (MEN), un groupe de treize personnes qui devait, selon l'autorisation délivrée par la wilaya, tenir une assemblée générale à 17h30, saute sur l'occasion pour gonfler la liste des présents à une fictive « assemblée », et ce, pour placer un jeune qui ne réside même pas dans les Hauts-Plateaux sétifiens. Cette manière de faire n'a pas été du goût du bureau en place. Ce dernier, par le biais de son secrétaire général Khaled Mahnaoui, s'insurge : « Pour des intérêts et objectifs occultes, des personnes veulent par la force et des coups bas s'emparer de l'union. L'assemblée de l'UNJA ne peut se tenir avec 13 individus qui ne sont ni adhérents ni résidents à Sétif, wilaya s'entend. Celle-ci qui est riche de ses potentialités ne peut et ne doit importer ses représentants... »