A vocation agricole, la région de Aïn Tellout est connue notamment par la culture des cerises de bonne qualité. Dans cette paisible contrée, les chauffeurs de taxi au nombre de trente sortent de l'anonymat en défiant le président de l'APC. « Nous sommes parqués dans une aire de stationnement pouvant contenir à peine quatre véhicules ; en plus l'endroit est dangereux parce que situé près d'un rond-point. Nous avons proposé un autre espace plus spacieux et plus commode. Dans un premier temps, tous les services, y compris le maire, s'étaient mis d'accord pour nous ‘‘octroyer'' ce nouvel espace, mais curieusement, à la dernière minute, le premier responsable de la commune s'est rebiffé », expliquent, amers, les représentants des transporteurs. Dans une correspondance aux concernés, le P/APC justifie ce refus par « la proximité d'un café populaire et les plaintes des riverains. » Mais, quelles que soient les causes du conflit entre les différentes parties, le transport à Aïn Tellout risque d'être paralysé si aucune entente n'est trouvée avant la fin de la semaine en cours. Surtout devant la ténacité des « taxieurs » qui refusent de rester sur place.