L'entreprise ENASEL a organisé, hier, une journée d'étude autour de la problématique liée à la commercialisation du sel et, partant, à cette concurrence féroce qui lui fait perdre annuellement 51% des parts de marché et qui, par delà les aspects liés à la commercialité, génère des conséquences sur la santé. S'appuyant sur une enquête établie par l'Office national des statistiques, Taha Hassine Ferhat, PDG de l'ENASEL, dira que « le ménage algérien consomme en moyenne 22 kg de sel alimentaire par an. Avec 49% de parts de marché, pour une demande de 133 000 tonnes/an, l'ENASEL voudrait reconquérir sa place. Le PDG d'ENASEL n'a pas manqué de relever le peu d'entrain sur son produit « Chamsi » au sud du pays, du fait de la perte du circuit traditionnel de distribution et de commercialisation constitué par les Aswaks. Après avoir rappelé le processus de production et les conséquences directes sur la plus-value, l'orateur parle d'un marché qui fait perdre à l'Etat plus de 210 millions de dinars/an en terme de fiscalité. Parlant du marché de la boulangerie et de la consommation du pain, M. Taha Hassine signale que « l'entreprise ENASEL ne détient que 10% de ce marché doublement intéressant du fait que 40 000 tonnes de sel sont consommées pour les besoins de la fabrication du pain. Un chiffre qui, par déduction, nous donne... 5 143 000 ménages algériens qui consomment du pain traité avec du sel sans iode.