Le n'est qu'à partir du 6 juillet que les résultats officiels du baccalauréat seront affichés au niveau des établissements scolaires. Ils seront cependant mis en ligne sur le site web de l'Office national des examens et concours (ONEC) à compter de demain. Toutefois, les responsables au ministère de l'Education nationale ont qualifié de mensongère la campagne publicitaire lancée par Mobilis et destinée plus précisément aux candidats au baccalauréat. « Il n'y a eu aucun accord entre le ministère de l'Education et cet opérateur et la publicité diffusée par celui-ci n'engage que son auteur. Nous dégageons, à cet effet, toute responsabilité. En ce qui nous concerne, nous avons déclaré que les résultats du bac ne seront affichés dans les lycées qu'à partir de mercredi prochain et nous maintenons cette décision », a précisé un représentant du ministère qui a dénoncé le recours à ce genre de pratiques. « Cette publicité a poussé les élèves ayant passé le bac ainsi que leurs parents à se procurer, à n'importe quel prix, la puce Mobilis alors que l'opération est infondée », a expliqué un responsable au département ministériel. De leurs côtés, les responsables de la communication au niveau de Mobilis se sont excusés, hier, auprès de leurs clients de l'impossibilité de mettre en place le service dénommé « SMS bac 2005 » comme promis, et ce, après une large campagne menée dans ce sens. Mobilis explique que le service consistait à mettre à la disposition des clients les résultats du bac par envoi et retour de SMS. « Des contraintes de mise en œuvre de dernière minute ne permettront pas à Mobilis de fournir ce service », a souligné la responsable de communication au niveau de Mobilis. Selon une source proche de Mobilis, ce dernier avait conclu un accord avec un prestataire de service lequel était en contact avec l'ONEC, donc Mobilis n'était qu'un support. Or ce fait a été catégoriquement démenti par les responsables de l'office. Concernant l'examen de la 6e année dont les résultats ont été annoncés jeudi dernier dans tous les établissements scolaires, le conseiller du ministre de l'Education nationale a rappelé que son département a introduit, durant l'année 2004-2005, cette épreuve pour connaître le niveau exact des élèves et détecter leurs insuffisances dans les différentes matières. « L'examen de la 6e année a pour objectif de faire une remédiation en fonction de ce qui a été constaté et après évaluation des résultats », dira notre interlocuteur qui relève que parfois il existe une inadéquation entre le niveau requis de l'élève et les sujets proposés à l'examen.Il ajoutera : « L'examen de 6e, notamment l'épreuve d'arabe, était difficile et n'était pas à la portée de tous les élèves, même ceux qui pourtant étaient brillants vu les résultats enregistrés durant l'année scolaire. Cet élément important va nous permettre d'établir une étude approfondie sur la pertinence des sujets des différentes matières. » Les résultats détaillés du baccalauréat et de la 6e année seront annoncés par le responsable du secteur lors d'une conférence de presse qu'il compte tenir en fin de semaine, nous a-t-on indiqué.