La saison estivale invite avant tout à la décontraction, principalement sur les berges de l'immensité bleue. Entre-temps, certains estivants succombent aux chants des vendeurs de casse-croûte, de galettes et de beignets chauds, dont la qualité est sujette à caution. Pourtant, c'est dans la phase actuelle que l'on se doit de redoubler de vigilance, du fait des dangers astreints aux intoxications alimentaires, que l'on pointe régulièrement de l'index à la même fréquence de l'année. A plus forte raison, lorsque quelques foyers de résistance persistent dans la sphère du commerce informel en certains marchés de la capitale et qui proposent, dans bien des cas, des produits alimentaires, dont la date de péremption est largement entamée. Alors, à défaut d'une opération d'éradication menée au pas de charge, l'autorité de régulation régionale préfère opter pour le précepte traditionnel, à savoir, « Mieux vaut prévenir que guérir ». Du reste, c'est au ministère du Commerce qu'incombe en ce moment la tâche de sensibilisation contre le fléau de l'informel par le biais des messages qui s'affichent sur les téléphones portables et dont la teneur tient beaucoup plus de leçon de civisme. Parmi ces messages, on peut lire parfois ceci : « Evitez impérativement d'acquérir des denrées alimentaires périssables vendues sur la voie publique et exposées en plein air. » D'aucuns, parmi les consommateurs avertis, estiment qu'il y a mieux à faire. D'ailleurs, ils assimilent une telle méthode à un jet d'éponge devant cette calamité, dont l'escalade est irrésistible.