Bien que la direction nationale de l'ex-parti unique n'admette pas l'existence d'une situation conflictuelle au niveau des structures de base du FLN de Constantine, il est toutefois patent de remarquer que la sérénité, tant escomptée après le dernier congrès dit « réunificateur », n'est pas encore d'actualité. En effet, les détracteurs du superviseur en place, l'ex-député de Biskra, Mustapha Maâzouzi, chargé du renouvellement des kasmas et de la mouhafadha de Constantine, ne désarment pas en accentuant leur pression médiatique contre celui qui est plus connu pour sa gestion très discutée du dossier de la fraude électorale de 1997. A ce titre, après avoir dénoncé avec force le « parti pris » de M. Maâzouzi dans la gestion de la période transitoire du parti au niveau de la wilaya de Constantine, l'avoir accusé notamment de privilégier les militants connus pour avoir soutenu l'ex-secrétaire général du FLN, Ali Benflis, lors de la présidentielle du 8 avril 2004, ils s'inquiètent à présent du critère retenu pour le choix des délégués devant assister à l'université d'été de l'ex-parti unique prévue à la fin du mois en cours à l'université de Boumerdès. 20 délégués issus de Constantine devront être choisis pour participer à ce grand rendez-vous du FLN intervenant après le 8e congrès et juste avant la rentrée sociale que l'on annonce animée avec notamment la très probable organisation, dès le mois de septembre, d'élections locales anticipées en Kabylie ainsi que le référendum sur la réconciliation nationale et l'amnistie générale. M. Belkhadem et ses proches collaborateurs auront certainement à déployer beaucoup d'efforts pour gérer le volet explosif des délégués devant participer à la rencontre de Boumerdès.