Au terme du délai d'une semaine que se sont accordés le président-directeur général de l'Entreprise nationale des toiles industrielles de M'sila (Tindal), le wali de M'sila et les travailleurs grévistes pour régler le problème des 44 logements, objet de la contestation (El Watan des 6-7 août 2004) et ne voyant rien venir, treize travailleurs, dont certains accompagnés de leurs femmes et enfants, ont repris leur mouvement de protestation et semblent décidés à durcir leur mouvement si rien n'est entrepris pour mettre un terme à la politique discriminatoire poursuivie par Tindal dans la mise en application du PV du 24 mars 2002. A ce jour, les travailleurs et leurs familles n'ont pas quitté le lieu, et en sont au troisième jour à dormir à délai d'une semaine imparti était consacré à la reconstitution d'une nouvelle commission d'études et de distribution, car la commission de juillet 2000, qui a établi la liste des bénéficiaires, consignée dans le PV du 24 mars 2002, a manqué de rigueur dans l'examen des dossiers, et le subjectivisme a prévalu dans la plupart des cas. » Et c'est la raison pour laquelle, a-t-il soutenu, que ses travaux ne peuvent être validés. « Pour pallier cela, a-t-il ajouté, nous avons d'ores et déjà demandé au partenaire social de désigner deux membres pour faire partie de la nouvelle commission. » Cette vision du PDG de Tindal pour trouver une solution au problème des 44 logements ne concorde pas avec celle du président du comité de participation, lequel, dans une déclaration à la radio locale, dira qu'il se refuse à désigner quiconque à ce simulacre de commission, et qu'il est plutôt favorable aux travaux de la première commission qui a élaboré la liste des bénéficiaires le 24 mars 2002. Les travailleurs contestataires rejettent catégoriquement ce qu'ils appellent un nouveau subterfuge, et suggèrent, pour régler définitivement ce problème, de procéder à un tirage au sort sur les 44 logements en faisant participer les 900 demandeurs de logements.