Entrant dans le cadre de la politique globale de réaménagement de la ville d'Alger, la commune de Sidi M'hamed, une des plus importantes au niveau de la capitale de par sa position stratégique, n'est pas en reste. Elle compte lancer, avec une enveloppe financière qui avoisine les 155 milliards de centimes, d'importants projets d'aménagement urbain. C'est ainsi que les principaux axes de la commune seront touchés, à savoir le rond-point de la place du 1er Mai, le boulevard Aïssat Idir, la placette El Mokrani, l'entrée du CHU Mustapha Pacha et l'avenue qui longe ce dernier. L'entrée principale de l'hôpital sera dotée d'un portique alors que l'espace libre se trouvant juste derrière l'entrée sera occupé par une horloge florale de 6 m de diamètre. Le boulevard Aïssat Idir sera, de son côté, doté d'équipements culturels. Une salle de cinéma-théâtre d'une capacité de 800 places avec des annexes et des commerces sera réalisée. Pergolas, mobilier urbain et bacs à fleurs gagneront l'autre côté du boulevard. Du boulevard Aïssat Idir au boulevard Rouchaï Boualem, il est proposé la projection d'un équipement de haut niveau et cela afin de permettre une animation de jour comme de nuit. Du boulevard Aïssat Idir en allant vers Alger-Centre, il est proposé la réalisation d'un jet d'eau, d'une horloge florale, d'espaces de détente ainsi qu'un alignement de palmiers. Les 5 salles de cinéma que compte la commune (Musset, Caméra, Sierra Maestra, l'Afrique, le Français), louées à des privés par l'ex-équipe communale seront reprises et restaurées par l'APC. Les principales rues et ruelles de la commune de Sidi M'hamed sont accaparées par les trabendistes et les vendeurs à la sauvette. Que ce soit à la rue Ferhat Boussad (Meissonnier), à la rue Balzac ou à la rue Bichat, les étals en fer, en bois ou en carton, installés par les jeunes, entravent considérablement la circulation des piétons même s'ils font le bonheur des ménages et, plus particulièrement de la gent féminine et des bambins de part leurs prix plus que abordables affichés par ces « commerçants » comparativement de ceux pratiqués dans les magasins du centre d'Alger. Les trottoirs et les espaces publics n'existent plus. L'APC a décidé d'agir et de sévir, fixant ainsi un ultimatum jusqu'au 31 août aux « commerçants illégaux » pour libérer les lieux. Les abords immédiats des marchés ne sont pas en reste puisque les vendeurs à la sauvette continuent à causer des désagréments à la voie publique et à ses utilisateurs. C'est pour ces raisons que la réorganisation des trois marchés que compte la commune, à savoir, Ali Mellah, Ferhat Boussad et Réda Houhou s'avère nécessaire. Une enveloppe de 60 milliards de centimes leur a été allouée pour ce projet. Il s'agit de mettre de l'ordre dans les attributions légales des étals d'autant que ces derniers changent de main au plus offrant. Quant aux mesures de sécurité sur place, autant ne pas en parler. L'absence d'un système d'extinction des feux et d'évacuation donne à ce marché le caractère d'un endroit à haut risque. La présence des vendeurs informels installés anarchiquement sur les allées du marché ne fait qu'accentuer le danger. C'est pourquoi l'APC compte mettre un terme à cette anarchie et opérer une extension du marché du côté supérieur.