La cellule de la prévention juvénile de la gendarmerie nationale a réinséré 32 mineurs, durant les sept derniers mois de l'année en cours, dont 26 ont été placés dans leurs foyers et le reste dans des centres de rééducation. Les membres de cette cellule, installée le 14 mars dernier, ont pris contact avec les mineurs qui se trouvent dans la rue et dans les centres de rééducation pour connaître leurs problèmes et les raisons qui les ont poussé à quitter leurs foyers. Ces jeunes évoquent souvent le divorce des parents ainsi que l'échec scolaire qui les incitent à fuguer. Afin de mettre un terme à ce phénomène qui prend de l'ampleur dans la société, les membres de la cellule ont assuré 32 campagnes de sensibilisation à l'encontre des élèves, dans les établissements scolaires. Ceci dans le but de leur expliquer les dangers de la fugue et la nécessité de discuter avec les parents avant de quitter le foyer. Le travail de cette cellule, fraîchement installée, commence à donner ses fruits et outre la réinsertion des mineurs, les parents demandent l'assistance de ses membres, qui ont reçu une formation psychologique, pour dissuader leurs enfants à quitter la maison ou pour leur demander d'y retourner lorsqu' ils sont déjà dans la rue.