Des citoyens de la ville de Constantine, notamment les fidèles des mosquées du centre-ville, se sont dit très étonnés de voir certains camions de la wilaya charger des dizaines de tapis à la veille de la visite du président. Alors que l'antique Cirta vit au rythme effréné des préparatifs à la limite de l'excès de zèle, ces mêmes citoyens disent ne pas comprendre pourquoi ces tapis n'appartenant pas aux mosquées, car achetés grâce aux dons des fidèles et qui se chargeaient eux-mêmes de leur nettoyage avant la saison hivernale se trouvent exploités pour une telle occasion alors que les autorités de la wilaya disposent des moyens nécessaires pour assurer un accueil somptueux pour l'hôte de la ville. On implique même les morts Les éminences grises de Sétif ne sont pas à court d'idées. Ces dernières n'ont, pour donner plus d'impact à la campagne locale, inhérente au projet pour la paix et de réconciliation nationale, rien trouvé de mieux que de placarder des affiches où figurent, face-à-face, le président de la République et le défunt Mokhtar Arribi, qui n'a, depuis sa mort, le 4 septembre 1989, soit 16 ans, fait l'objet d'aucun hommage à sa dimension et à la hauteur de l'œuvre de ce cofondateur de la prestigieuse équipe du FLN. Pour des desseins politiques, les initiateurs de ces affiches se sont rappelés de « Zinzin », comme aiment l'appeler les amis et proches. Ce géant, qui a été oublié des années durant par son club et sa ville, mérite un hommage digne de l'œuvre de l'architecte des grandes étoiles de l'Entente, l'un des rares clubs algériens à avoir remporté une coupe d'Afrique des clubs champions. Arribi, un nationaliste de la première heure, ne mériterait-il pas une bien meilleure place dans ce projet de réconciliation ? Promesse non tenue de Ouyahia La dernière visite de Ouyahia à Aïn Defla remonte au temps de la campagne électorale pour la présidentielle où il avait enflammé la foule à Khemis Miliana en promettant de faire de leur commune une wilaya en cas de reconduction au pouvoir de Abdelaziz Bouteflika. Promesse non tenue évidemment à la grande déception des Khemissis qui lui en veulent jusqu'à l'heure actuelle, d'autant et comme le confirmera plus tard le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nourdine Yazid Zerhouni, qu'aucun découpage administratif n'était envisagé à ce moment-là. Mobilis s'implique dans la campagne référendaire Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a appelé à voter massivement oui pour la charte pour la paix et la réconciliation nationale, à travers des messages envoyés hier aux abonnés de Mobilis. 127 kg de cannabis saisis à Aïn Témouchent Décidément, les gendarmes sont à l'honneur à Aïn Témouchent. Après les 500 kg de kif traité saisis le 18 septembre, ce sont 127,675 kg qui l'ont été quatre jours après, dans la nuit du 21 au 22 septembre. Selon l'heure, minuit, et le chemin communal du côté de l'agglomération Emir Abdelkader, où le barrage était dressé, il semble bien que la brigade de Béni Saf ait agi sur renseignement. A sa vue, le conducteur a brusquement freiné sa R24 pour s'en extraire illico presto et s'enfuir à travers les maquis, mettant à profit l'obscurité. Le véhicule immatriculé à Oran pourrait ne porter qu'une fausse immatriculation, à l'instar de la Mercedes qui transportait les 500 kg. On indique à cet égard que l'identification sera établie à partir du numéro de châssis, ce qui prendra du temps et en donnera au réseau de trafiquants pour assurer ses arrières. Pour rappel, avec cette nouvelle saisie, la gendarmerie aura réalisé au cours de cette semaine l'essentiel de ses saisies pour l'année, soit un total de 677 kg.