Souscripteurs depuis 1999 de la formule dite AADL pour un logement social participatif (LSP), type individuel, projet conclu entre citoyens et l'AADL, nombre des 84 propriétaires de ces logements mal réalisés, voire mal conçus continuent de vivre le calvaire. Bien plus, disent ces citoyens outrés dans une lettre adressée aux responsables concernés, « à voir perdurer des problèmes liés à la nature de la terre sur lequel repose ce projet, un terrain rocheux et abrupt qui prédispose nos logements aux inondations en période de crues, affaissement du côté de l'oued et menace sur les enfants car ce lotissement n'a pas connu, comme stipulé, dans le contrat, notent-ils, une exécution normale des travaux liés à l'absence d'électricité, éclairage public qui rend inextricable la vie dans ce bantoustan éloigné de la ville. » Les protestataires qui disent avoir « remis 520 000 dinars auxquels sont venus s'ajouter 50 000 autres » se sentent escroqués car les lieux ne disposent ni d'espace pour les enfants ni de voies de communications pour rallier la ville : une cité presque fantôme qui n'a d'avenant que les façades et où la superficie par logement ne dépasse pas les 54 mètres carrés. Situation difficile qui continue d'empoisonner la vie de ces familles qui espéraient, en adhérant à cette formule aspirer à vivre dans la décence mais c'était compter sans ses promoteurs et bureaux d'études qui font fi de l'intérêt du citoyen et qui indirectement freinent l'ardeur pour cette formule présentée comme étant une bonne alternative pour le logement social.