Les habitants des quartiers de Bab El Oued, qui souffrent du marché informel, réclament l'intervention du DGSN. «Nous avons demandé une audience au directeur de la Sûreté nationale, M. Hamel, mais nous attendons toujours, alors que ses services ont accusé réception. Les désagréments causés à la population locale ne se comptent plus : incapacité de se déplacer à l'intérieur», assure un habitant excédé par la situation «déplaisante» liée à la prolifération du marché informel. Pourquoi chercher à prendre langue avec le DGSN ? Les habitants expliquent cette demande par «l'impossibilité de résoudre le problème à un niveau local. Les services de la police, qui ne cherchent pas une confrontation avec des jeunes surexcités, sont incapables de résoudre le problème du marché informel malgré les assurances données». Il est à rappeler que plusieurs rassemblements ont été tenus devant le siège de la sûreté de daïra de Bab El Oued, mais rien n'a été fait : les vendeurs squattent toujours les trottoirs et la chaussée des quartiers limitrophes de la place des Trois Horloges.