Les citoyens d'Iggaraîchen, Henia, Tala M'Zahen et Kirwan de la commune de Drâa El Mizan, se plaignent du manque d'eau potable. «L'eau n'a pas coulé dans nos robinets depuis plusieurs mois. On n'arrive même pas à satisfaire nos moindres besoins», déplore un habitant de la région. Selon nos interlocuteurs, l'approvisionnement en eau potable ne se fait pas de manière régulière, et quand l'eau est libérée, elle ne coule malheureusement pas longtemps. A Ouled Aissa, les riverains s'alimentent à la fontaine du village. «L'eau coule momentanément dans les robinets mais elle n'atteint pas ceux de tous les foyers», regrette un villageois d'Ouled Aïssa. De même qu'à Iggaraîchene, «le nouveau réseau AEP demeure lamentablement à sec depuis les seules gouttes ayant coulé lors des essais de mise en service du nouveau barrage de Bouira», nous dira un jeune de la région. A en croire notre interlocuteur, les habitants de Iggaraîchene sont contraints, tout au long de cette période de la canicule, à l'achat de citernes d'eau à raison de 1200 DA/le fût de 3.000 litres alors que les villageois démunis de moyens s'approvisionnent à la source naturelle «Taâwint» de la localité (Taôuwinte), sise à quelque deux km hors du village. Pendant ce temps, et alors que les villageois souffraient du manque de ce précieux liquide, au chef-lieu de la commune, d'importantes fuites sont signalées en raison de l'éclatement de conduites sous la forte pression d'eau.