Le droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui, sera le thème d'une conférence internationale qui se tiendra samedi et dimanche prochains à Alger avec la participation de personnalités, parlementaires, universitaires et juristes venant d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Cette conférence, co-organisée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et l'Union des juristes sahraouis, se propose d'être une tribune pour «reconnaître au peuple sahraoui le droit de résister à l'occupation illégale de son territoire par le Maroc». Elle constitue également, selon ses initiateurs, une opportunité pour «dénoncer les violations massives et répétées des droits de l'homme, par l'administration d'occupation marocaine, au Sahara occidental» et «exiger de l'ONU que soit rapidement organisé un référendum d'autodétermination libre et transparent comme le recommandent les différentes résolutions de l'organisation onusienne». Le peuple sahraoui qui «ne cesse d'exprimer, à travers des manifestations pacifiques, son désir à vivre dans la dignité, a clairement affiché sa détermination à aller jusqu'au bout de son droit à l'autodétermination», a indiqué lors d'un point de presse, Saïd Layachi, coordinateur de cette conférence. De son côté, l'ambassadeur de la RASD (République arabe sahraouie démocratique) à Alger, Brahim Ghali, a déclaré que cette conférence internationale permettra d'apporter un «soutien moral et politique» au peuple sahraoui qui a choisi, a-t-il dit, «la résistance comme unique alternative pour faire face à l'occupation illégale de son territoire». Tout en appelant l'ONU à assumer son entière responsabilité dans ce conflit, M. Ghali a affirmé que le peuple sahraoui «restera toujours attaché à son droit à l'autodétermination jusqu'à la victoire finale». Inter p 13