Arezki Metref, journaliste et écrivain algérien, vivant en France depuis 1993, a collaboré à divers titres de la presse algérienne, française et internationale. Chroniqueur au Soir d'Algérie, il a publié de nombreux ouvrages, romans, pièces de théâtre, essais... Son actualité, un nouvel ouvrage intitulé Roman de Kabylie, et paru aux éditions Sefraber (Société des éditions franco-berbères). Arezki Metref présentera son ouvrage, demain mercredi 6 octobre à 19h, au siège de l'Association de culture berbère (ACB), 37 bis rue des Maronites-Paris 20e, métro Ménilmontant (ligne 2). Une rencontre littéraire animée par Nourredine Saâdi. Ce roman d'amour n'est pas une œuvre de simple imagination : tamurt (le pays) des ancêtres, y est montré dans toute sa véritable richesse, propre et «singulière», comme en témoigne la diversité de sa longue culture de constante résistance, dans un va-et-vient fécond entre tradition et modernité, en dépit de –ou grâce — à une longue oralité. Culture aujourd'hui foisonnante, présente jusque très loin de son foyer natal, grâce à l'activité de sa diaspora et de ses nombreux hommes et rares femmes qui ont pu et su fréquenter activement les précoces écoles laïques françaises de Kabylie. Culture toujours dynamique jusqu'à nos jours, ouverte et en mouvement constamment créatif déjà enrichi au dialogue avec les cultures internationales, tel, rapportées ici, cet exemple d'adaptation par un créateur kabyle d'une pièce de théâtre… chinoise ! La culture kabyle, vivante et toujours prolifique, occupe bien désormais une place reconnue dans le patrimoine culturel universel, par goût de justesse et souci esthétique de l'expression…