A une semaine de la clôture de la 3e édition du Festival international de la bande dessinée, le bilan est à la fois positif et satisfaisant. Comparativement aux deux précédentes éditions, le 3e Festival international de la bande dessinée, qui s'est déroulé du 13 au 17 octobre à l'esplanade de Riad El Feth, a été un véritable succès. C'est du moins ce qu'a annoncé le staff du commissariat FIBDA, hier matin, lors d'une conférence de presse organisée au cercle Frantz Fanon de Riad El Feth. Pour le directeur de la communication du FIBDA, Rachid Allik, «le Festival international de la bande dessinée est un festival de taille moyenne qui commence à avoir une réputation régionale et continentale. Un festival est un endroit particulier où toutes les générations peuvent se croiser. Nous concevons ce festival comme un village de la bande dessinée». Un premier bilan a été dressé, chiffres à l'appui. Ainsi, le festival a enregistré une progression de 11 000 entrées, soit 2000 de plus par rapport à la précédente édition. Pour sa part, la librairie du FIBDA a proposé 350 titres au public en l'espace de trois jours. Un millier d'ouvrages a été vendu. Ces ventes ont été boostées par 35 auteurs nationaux et étrangers qui ont signé leurs ouvrages. Les plus gros succès de vente du festival sont ceux ayant trait à l'histoire telle que Faire le mur de Maximillien Leroy, Au Nom de la bombe de Grandon ou encore des œuvres signées Slim, Haroun, le Hic. Les Mangas se sont également taillés la part du lion en matière de vente. En outre, le festival a essayé de montrer au public 450 planches émanant de 24 artistes nationaux et étrangers. Les trois séances de cinéma programmées ont enregistré 1600 entrées en trois jours. Pour rappel, trois films ont été à l'honneur dont Alice aux pays des merveilles de Tim Burton, Arthur 3 et Adèle Blanc sec du réalisateur Luc Besson. Le commissaire du Festival international de la bande dessinée, Dalila Nedjam, a indiqué que «les retours du festival sont nombreux. La présence étrangère a été importante et diversifiée. Le FIBDA n'est pas un festival commercial, mais une rencontre entre les auteurs des différents continents et le public. Nous cherchons à favoriser des rencontres avec les jeunes», dira-t-elle. La conférencière, qui est également directrice des éditions Dalimen, a rappelé que la nouvelle génération d'auteurs doit être prise en charge. Si plusieurs points positifs ont été recensés durant ce festival, la fierté des organisateurs est, sans aucun doute, l'atelier pour enfants handicapés. Il est à noter, par ailleurs, que certaines pistes de réflexion du FIBDA, prévues pour le mois d'octobre 2011, ont été dévoilées en filigrane. Le festival pourrait se clôturer en week-end, de même qu'une cafétéria sera installée. Les tendances du FIBDA consacreront une imposante exposition sur le comix américain. La présence japonaise sera à l'honneur l'année prochaine.