Les détenteurs de chèques postaux vivent depuis quelques mois l'insupportable calvaire dans les enceintes des différentes postes établies sur le territoire de la wilaya. La gaieté de l'Aïd a été entachée cette année surtout par les différentes pénuries. En effet, les détenteurs de chèques postaux vivent depuis quelques mois l'insupportable calvaire dans les enceintes des différentes postes établies sur le territoire de la wilaya. Cette fois-ci, en dépit des déclarations des responsables assurant l'approvisionnement des postes en billets, le problème demeure posé. Ainsi, à moins de 24h de cette religieuse occasion, les fonctionnaires et les retraités sont encore dans l'expectative. «Pourquoi a-t-on ouvert le vendredi quand les guichets sont taris ?» s'exclame un vieux collé contre le mur de la poste de la cité Intissar au chef-lieu de la wilaya. A Relizane, à Oued R'hiou, à Ammi Moussa, à Mazouna et dans toutes les cités de la wilaya c'est le même son de cloche. Pas d'argent ! Cette situation a contraint les usagers de rallier les wilayas limitrophes pour retirer leurs sous. «Nous sommes indignés, même les commerçants ne peuvent plus nous supporter» expliquera un fonctionnaire. D'un autre côté, les automobilistes font aussi face à une rude rareté de carburant où le gasoil manifeste une réelle crise. Ainsi, toutes les stations de la ville sont ces derniers jours investis par des dizaines de voitures alignées dans de longues chaînes.