15 camions appartenant à la division de l'hygiène et de l'assainissement DHA de la commune d'Oran ont été réparés par la SNVI et remis en service. Ces 15 camions font partie du lot des 51 camions de la DHA en panne et confiés à la SNVI pour réparation suite à une convention élaborée entre la commune et cette société nationale. Des recommandations ont été données par la wilaya pour élaborer un nouveau plan directeur du ramassage des ordures. Par ailleurs, des campagnes de nettoyages ont été menées à travers l'ensemble des communes associant la société civile et les différentes entreprises privées et étatiques dont les engins ont été réquisitionnés. Suite à ces opérations, selon un responsable de la DHA, durant le mois d'octobre, une moyenne de 1200 à 1400 tonnes d'ordures ménagères était collectée chaque jour à Oran contre 800 tonnes/jour auparavant. Signalons, qu'hormis le renforcement des moyens humains et matériels pour venir à bout du problème de la saleté à Oran, la plage horaire de prélèvement a été changée à Oran. Les éboueurs passent de nuit et des équipes secondaires assurent des rondes pour prélever les ordures déposées par les citoyens après le passage des éboueurs. Le responsable de la DHA a indiqué que «le reste des camions confiés à la SNVI pour réparation seront réceptionnés à la fin de l'année en cours. Rappelons que le wali a donné instruction aux responsables de l'hygiène de la commune d'Oran et des 25 autres communes de la wilaya pour faire appel aux entreprises privées de nettoyage, celles créées par les jeunes dans le cadre de l'ANSEJ, et à l'EPIC Oran propreté qui dispose de moyens mais qui demeure inexploitée». A Oran, la DHA, fonctionne avec 215 agents mais, avec la mise en service des camions réparés et ceux au nombre de 20 qui seront acquis en 2011, au minimum 250 autres agents devront être recrutés. Soulignons que la majorité des éboueurs de la commune d'Oran sont recrutés dans le cadre du filet social et de l'emploi de jeunes, les autres sont vacataires, donc sous-payés pour une tâche des plus difficiles et des plus pénibles. Les éboueurs de la commune ont toujours revendiqué de meilleures conditions de travail, une meilleure considération et une hausse de leur salaire ainsi qu'une titularisation. Des revendications qui sont restées suspendues et qu'ils espèrent seront pris en charge car ils sont les premiers acteurs dans le nettoyage de la ville et leur bien-être va du bienêtre de la ville et de sa propreté.