En dépit des assurances données par les autorités locales, qui se sont déplacées sur les lieux, les protestataires ont maintenu la pression. C'est un début de semaine particulièrement mouvementé qu'auront vécu quelques localités de la wilaya, dimanche et lundi derniers. La démonstration en a été faite, avant-hier, par les habitants de mechta Chouarfa, dans la commune nordique de Tassadane Haddada. Des dizaines de citoyens, apprend-on de source sécuritaire, ont procédé à la fermeture du siège de la daïra. Parmi les nombreuses revendications, ont été mises en avant l'exigence de la prise en charge du problème de l'eau potable, l'ouverture d'une piste desservant leur douar, ainsi que la problématique de l'éclairage public. L'arrivée sur place des autorités locales, chef de daïra et P/APC, n'a pas eu un effet palpable sur les protestataires, en dépit des pourparlers et des assurances de ces derniers. Preuve en est qu'hier le mécontentement populaire était à son paroxysme avec une montée au créneau des manifestants, qui fermeront, tour à tour, le siège de l'APC, l'agence CNAS et la subdivision hydraulique, empêchant l'accès des fonctionnaires à ces administrations. Dans la matinée de la même journée (lundi), à l'extrémité sud de la wilaya, une cinquantaine de collégiens et lycéens, ont barricadé la RN100 entre Teleghma et M'chira, précisément à hauteur de mechta Ouled Baghour, longeant cet itinéraire, en signe de mécontentement contre la défaillance du transport scolaire. «La longue attente et l'absence totale des responsables concernés sur les lieux ont découragé les contestataires, qui se sont dispersés volontairement au bout de deux heures», a indiqué une source digne de foi.