Le journaliste militant de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) et membre du mouvement citoyen du Sud, incarcéré depuis le 24 mai dernier et condamné à 8 mois de prison ferme et à plus de 1 million de dinars d'amende et de dommages et intérêts suite à une vingtaine de plaintes émanant de l'ex-wali de Djelfa et des membres de l'exécutif, a comparu hier devant la cour d'appel pour trois affaires antérieures à son incarcération. H. Ghoul a été condamné en 2001 à 4 mois de prison avec sursis et à une amende de 5000 DA pour coups et blessures. En 2002, il sera condamné à 5000 DA d'amende suite à un article publié par le quotidien El Youm et à une plainte déposée par des militants du RND. Une autre plainte pour diffamation sera déposée par le directeur de l'administration locale en 2003. Le journaliste sera condamné à 3000 DA d'amende et à 10 000 DA de dommages et intérêts. Ces trois condamnations par défaut ont fait l'objet d'une opposition de la part de H. Ghoul. Ces mêmes condamnations lui seront notifiées dès le lendemain de son incarcération, selon son avocat. Au terme d'un bref procès et de courtes plaidoiries, M. Ghoul bénéficiera de la relaxe dans le premier dossier alors que les condamnations relatives à la diffamation seront maintenues. Hafnaoui Ghoul, qui a gardé le sourire, semblait très fatigué et amaigri. La détérioration de son état de santé est due principalement à la grève de la faim qu'il venait d'observer. Il est à signaler que le journaliste comparaîtra dimanche prochain devant la cour d'appel de Djelfa pour trois autres affaires.