En pleine période hivernale, les écoliers des communes de Baraki, Sidi Moussa et des Eucalyptus vivent de mauvaises conditions de scolarité, notamment sur le plan de l'hygiène et de la santé, à cause des manquements relatifs aux équipements et prestations. Dans la ville de Baraki, les vieux chauffages n'ont pas été réparés dans les six anciennes écoles du centre-ville, et une dizaine de nouvelles écoles attendent toujours d'en être dotées.La même situation est signalée dans les 14 écoles réparties sur le territoire de Sidi Moussa, où le P/APC se plaint du faible budget alloué au renouvellement et à l'installation des chauffages au niveau des établissements du cycle primaire relevant des centres semi-urbains, notamment à l'école de Raïs 2, ainsi que dans les écoles rurales, à l'instar de celle de Si Benboulaïd qui se trouve dans un lamentable état. «Pas moins d'un milliard de centimes sont exigés pour fournir ces appareils indispensables, vu le grand froid», reconnaît M. Benmohamed, P/APC de Sidi Moussa.Par contre, la situation est différente aux 34 écoles implantées sur le territoire des Eucalyptus, où dans une vingtaine d'écoles, les chauffages sont disponibles depuis la rentrée scolaire et la réparation des poêles défectueux est en cours dans le reste des établissements, dont un grand nombre se trouvent à l'ancien centre-ville et à Ouled El hadj. En effet, le réaménagement de l'environnement scolaire est de mise dans cette commune, à savoir le revêtement des accès et la réalisation des sanitaires et avaloirs pour prévenir les maladies et les inondations. Ce volet va de pair avec celui de la médecine scolaire qui n'est pas en mesure de faire face aux risques de maladies durant cet hiver, car avec 3 médecins exerçant à l'unité de dépistage de Baraki, l'effectif médical est insuffisant, pour la prise en charge des 18 écoles. Les parents, eux, sont hantés par les 5 cas de tuberculose détectés et traités l'année dernière. A Raïs, les poux angoissent les filles scolarisées dans les deux écoles alors que les garçons craignent, pour leur part, la contagion. Il faut dire que les conditions d'hygiène ici sont lamentables, elles risquent, si rien n'est fait, d'empirer, surtout dans les écoles de Zouaoui et de Dechimat.A ce titre, l'APC de Baraki engage, à l'instar de celle des Eucalyptus, une vaste opération de nettoyage des voiries du périmètre scolaire, notamment à El Merdja et au site des 13 hectares.