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Le déballage a touché le sommet de l'Etat Justice. Scandales et corruption
Publié dans El Watan le 30 - 12 - 2010


Janvier 2010 : l'affaire Sonatrach et plusieurs scandales en tout genre, notamment les contrats de gré à gré, la sur et la sous-facturation, les transferts illicites massifs de devises, l'évasion fiscale, les négociations bâclées... éclatent au grand jour. Cette affaire vient grossir la longue liste des scandales touchant les différentes banques, l'autoroute Est-Ouest, l'affaire de l'entreprise des tramway, la gestion des barrages, le programme de développement agricole (PNDA)... Le dossier Sonatrach a jeté le trouble et suscité moult interrogations. Le 13 janvier 2010, le PDG et plusieurs cadres importants de cet immense groupe pétrolier, qui assure 98% des recettes en devises du pays, ont démissionné après avoir été inculpés et placés sous contrôle judiciaire dans une affaire de malversations présumées. Sonatrach, entreprise chère au président de la République et mamelle de l'Algérie, est frappée de plein fouet. De hauts cadres, des ministres, des personnalités connues sont impliqués dans la plupart des grands scandales. La corruption menace la sécurité nationale et les observateurs les plus avertis estiment que l'absence de transparence et l'incapacité des pouvoirs publics à suivre et à contrôler les projets ont encouragé la dilapidation de l'argent public. Toutefois, bon nombre de personnes se sont interrogées sur le timing ! Pourquoi maintenant, alors que l'affaire couvait depuis plus de dix ans ? Que se passe-t-il au sommet de l'Etat qui permet ce déballage ? Pourquoi les proches du Président sont-ils, du coup, dans le collimateur ? La réponse, on ne l'aura jamais puisqu'aucun haut responsable ne s'est prononcé sur ce scandale, à l'exception de certaines déclarations louant les mérites de Bouteflika. Durant cette même période, le scandale qui entoure le dossier de l'autoroute Est-Ouest prend de l'ampleur, notamment avec la découverte de certains contrats attribués par Sonatrach. Auparavant, le secrétaire général du ministère des Travaux publics ainsi que le chef de cabinet du ministre sont placés sous mandat de dépôt. La justice les soupçonne d'avoir favorisé un consortium chinois, Citic-CRCC, en échange de commissions tournant autour de 530 millions de dollars. Cette entreprise chinoise est chargée de la réalisation de deux des trois lots d'autoroute : celui du Centre (169 km pour 2,6 milliards de dollars) et celui de l'Ouest (359 km pour 3,6 milliards de dollars). Deux intermédiaires privés, plusieurs cadres du ministère dirigé par Amar Ghoul ainsi qu'un colonel du DRS sont placés en détention préventive. Le nom du sulfureux homme d'affaires franco-angolais Pierre Falcone, condamné dans l'affaire de l'Angolagate, est également évoqué. Dans cette affaire, la responsabilité, selon certaines informations, incombe d'abord à Amar Ghoul en tant que ministre et président de la commission nationale des marchés. Par ailleurs, analysant la nature de ses grandes affaires de corruption portées sur la place publique, M. Rahabi dit qu'il existe une volonté de solder tous les comptes. Une chose est sûre : le système n'est pas près d'admettre sa responsabilité politique dans la corruption. «Ce qui fait que ces scandales qui mettent en cause le clan présidentiel et ses homme serviront au moins à leur assurer l'impunité après leur départ. On fera certainement des procès retentissants, mais dont l'objectif est de disculper les politiques», note M. Rahabi qui pense qu'en définitive, le politique gardera le monopole de la corruption, mais aussi le monopole de la lutte contre la corruption.

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