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Union africain : Un panel de chefs d'Etat pour régler la crise ivoirienne
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Publié dans El Watan le 31 - 01 - 2011

L'Union africaine (UA) a décidé hier de mettre sur pied un panel de cinq chefs d'Etat représentant les différentes régions du continent, chargé de présenter d'ici un mois des décisions «contraignantes» pour les deux présidents ivoiriens proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, selon l'APS.
A la veille de la tenue du 16e sommet de l'UA, de nombreux débats politiques ont eu lieu au siège de l'organisation africaine, à Addis Abeba, pour tenter d'unifier les positions africaines en vue d'une sortie de la crise post-électorale prévalant depuis fin novembre 2010 en Côte d'Ivoire.Dans ce contexte, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a annoncé, lors d'une «importante» réunion de plusieurs chefs d'Etat africains, la mise en place d'un panel de cinq chefs d'Etat africains à partir de lundi pour trouver une issue pacifique à la crise. Ce panel aura un délai d'un mois maximum pour rendre ses conclusions qui seront «contraignantes» pour les deux rivaux, Gbagbo et Ouattara. Il s'agit ainsi d'«amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir» dans le pays «par la négociation», a précisé samedi dernier le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, ajoutant que son organisation considérait toujours Ouattara comme le vainqueur du scrutin.
De son côté, le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, présent à Addis Abeba, a appuyé la création de ce panel, un soutien assorti d'une série de principes pour l'encadrer. Le même responsable a fermement écarté l'idée avancée par le président sortant Laurent Gbagbo d'un nouveau décompte des voix. «Revenir sur les résultats de l'élection serait une grave injustice et établirait un précédent fâcheux», a déclaré M. Ban Ki-moon qui a, par la même, appelé le président Ouattara à «former un gouvernement d'union nationale».
Ce dernier s'est félicité, dimanche, de ces prises de positions et a appelé le panel à vite conclure ses travaux.
A l'instar de l'UA, dont les observateurs de la présidentielle ivoirienne ont validé les résultats annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI), la quasi-totalité de la communauté internationale continue de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu de Côte d'Ivoire. Mais le président sortant, Laurent Gbagbo, s'est maintenu au pouvoir après avoir été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Plusieurs médiations africaines, dont celle du médiateur de l'UA, Raila Odinga, se sont succédé à Abidjan, sans succès pour l'heure, alors que l'organisation régionale ouest-africaine (Cédéao) a brandi la menace d'une intervention militaire pour le déloger de la présidence.
La France a, pour sa part, privilégié les sanctions financières plutôt qu'une intervention militaire pour forcer Gbagbo à quitter le pouvoir.
Cette grave situation que traverse le pays a provoqué des violences entre partisans des deux rivaux qui coûté la vie à 271 personnes, selon l'ONU. La crise politique continue de faire fuir les Ivoiriens dont plus de 31 000 ont déjà franchi les frontières libériennes de crainte d'une nouvelle guerre civile dans leur pays, selon les dernières statistiques du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR).


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