Le sélectionneur de l'équipe algérienne olympique, Azzedine Aït Djoudi, a indiqué qu'il n'a pas beaucoup d'informations sur la sélection malgache, prochain adversaire des Verts aux éliminatoires des Jeux olympiques JO-2012. «On n'a pas grand- chose sur cette équipe de Madagascar. On a quelques petites infos. Il faut respecter l'adversaire, quel que soit son niveau. J'ai dit aux joueurs qu'il faut bien négocier le match (aller) qui se jouera chez nous. On va essayer d'assurer notre qualification ici à Alger», a affirmé le coach des Olympiques. L'Algérie rencontrera son homologue malgache, le 26 mars prochain, en match aller du second tour des éliminatoires, prévu au stade Omar Hamadi. La rencontre retour aura lieu à Madagascar le 8, 9 ou 10 avril prochain. Evoquant ce rendez-vous capital, Aït Djoudi estime que les joueurs ont beaucoup travaillé dans l'optique de décrocher un bon résultat. «On a beaucoup travaillé ces deux derniers mois. On a essayé de corriger certaines fautes, d'habituer nos jeunes à gérer leur pression et de parfaire les automatismes, afin d'avoir une très bonne ossature dans l'équipe», a-t-il estimé. Azzedine Aït Djoudi déplore, néanmoins, le manque de compétition de ses joueurs, à cause de l'arrêt du championnat : «J'espère seulement qu'ils arriveront à décrocher une place de titulaire dans leurs clubs respectifs, parce que cela est très important pour la sélection. Il y a une grande concurrence dans le groupe. Les joueurs se disputent leur place.» A la tête de l'équipe olympique depuis décembre dernier, Aït Djoudi espère réaliser l'objectif de participer aux JO-2012, prévus à Londres. «Participer aux Jeux olympiques de 2012 est le rêve de tous les Algériens, mais ce sera difficile, puisque si on se qualifie pour le 3e tour, on croisera le fer avec une bonne sélection avant de passer au mini-championnat qui regroupera huit équipes. Sur ces huit formations, seules les trois premières se qualifieront directement aux JO, alors que la quatrième jouera un match de barrage. Le parcours est donc très long», a-t-il conclu.