Plus de 200 travailleurs de l'Institut national de la productivité et de développement industriel (Inped) de Boumerdès, ont entamé ce lundi 14 mars un mouvement de grève. Les protestataires demandent le départ du directeur général de l'institut, Moufek Aderrahmane, qui a brillé, selon eux, "par une gestion catastrophique des affaires de cet important établissement de formation". "Nous sommes de tout temps méprisés. Le directeur ne nous reçoit plus et favorise les nouveaux recrutés par rapport aux anciens", s'indignent certains fonctionnaires avec amertume.
Les grévistes se sont rassemblés devant le portail de l'Institut où ils ont dressé des banderoles sur les quels on pouvait lire : "Nous voulons le changement du directeur". "Où est le ministère ?". Les protestataires dénoncent également le silence affiché par leur syndicat, quand "à l'excès de zèle et le manque de respect dont fait preuve le directeur envers les travailleurs" et demandent "la mise en place d'une commission d'audit pour faire la lumière sur la gestion dudit Institut". Toutes nos tentatives de joindre le directeur général, pour entendre sa version, sont restées vaines.