Les 53 familles, qui résident dans un vieux bâtiment, réalisé dans le cadre du plan de 1958 «dit de Constantine», sont sorties, hier, pour occuper la rue et protester contre ce qu'ils qualifient de lenteurs des autorités communales à les reloger dans des habitations dignes de leur condition humaine. À l'aide d'objets hétéroclites et de pneus enflammés, les protestataires semblent désemparés face au danger qui les guette de par la vétusté et la décrépitude d'une bâtisse qui menace de s'écrouler. Des promesses ont été données depuis des années par l'ex-wali pour un relogement décent; mais ; au niveau de l'OPGI, la question reste problématique. Une source au fait de ce dossier nous faisait savoir, il y a quelques mois, que «certains de ses locataires, devenus propriétaires, ne sont plus à la charge de l'OPGI». Au-delà du formalisme que brandissent les pouvoirs publics locaux il y a un fait indéniable que même le CTC aurait confirmé : ce bâtiment risque de s'écrouler.