L'école de jonglerie de Bordj Menaïel, dirigée techniquement par Rachid Farid et un jeune technicien qui l'accompagne dans cette délicate mission, évolue au gré des (faibles) moyens mis à sa disposition. 28 garçons font partie de la première promotion. Ils s'entraînent à raison de 4 séances par semaine au niveau de la salle omnisport de Boumerdès que la DJS de cette wilaya met gracieusement à la disposition de cette école. L'association que préside Reda Traki compte dans ses rangs 5 éducateurs qui se chargent d'enseigner aux petits Menaïlis les rudiments de la jonglerie. Pour rappel, Rachid Farid a été un pionnier dans le domaine de la jonglerie puisqu'il a eu la chance de se produire sur les terrains d'Algérie et ailleurs à la mi-temps de matches internationaux. Les responsables de l'école de jonglerie de Bordj Menaïel souhaitent «plus d'attention de la part du wali de Boumerdès, sollicité 3 fois par courrier resté sans réponse, pour nous aider à obtenir un local afin de permettre à notre association de pouvoir mieux travailler», souligne Rachid Farid, qui n'omet pas de «féliciter les responsables de Naftal pour toute leur aide en matière d'équipement et de matériel». Bordj Menaïel, ville de football, a produit beaucoup de joueurs talentueux qui ont fait le bonheur de nombreuses équipes d'Algérie. Le club phare, la JSBM, est en déclin depuis la disparition de son ancien président Ali Tahanouti au milieu des années 1990.