Dans le cadre de la mise en œuvre d'une convention de partenariat formalisée le 17 février dernier entre la chambre de commerce et d'industrie CCI Sersou et l'ODEJ de la wilaya de Tiaret, une 2ème promotion de 20 diplômés de l'enseignement supérieur poursuivent, depuis le jeudi 21 avril, une formation entrepreneuriale d'une semaine au niveau de l'auberge de jeunes de Tiaret. Basée sur le concept CEFE (compétence économique par la formation à l'esprit entrepreneurial) la formation s'articule autour de trois séquences fondées principalement sur le développement des aptitudes entrepreneuriales, l'émergence et la confirmation du projet d'activité du participant et, enfin, la construction du plan d'affaires à l'appui des éléments de gestion comme le marketing, la maîtrise des coûts, la trésorerie et la production. À l'issue de ce cycle, les plans d'affaires seront soutenus par ces jeunes promoteurs, éligibles en majorité aux dispositifs publics de création de micros entreprises, devant les représentants des banques commerciales locales et les structures d'appui en charge de l'intermédiation économique. A noter que la méthode CEFE a été introduite en Algérie, il y a une dizaine d'années dans le cadre de la coopération algéro–allemande et que la wilaya de Tiaret peut valablement être considérée comme pionnière dans l'appropriation du concept et son essaimage dans l'environnement avec plus d'une centaine de jeunes déjà formés dont 20 assistants facilitateurs opérationnels et une dizaine de rencontres de sensibilisation à ladite méthode en direction de divers publics désireux de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale. La convention de partenariat précitée prévoit pour le 1er semestre 2011, la formation de 120 jeunes et 18 «cofacilitateurs», initialement des animateurs de quartiers intégrés dans les maisons de jeunes relevant de l'ODEJ et, ce, pour permettre à ces derniers de diffuser, à leur tour, dans ces espaces de proximité, la culture, le savoir-faire et l'accompagnement entrepreneurial des jeunes, facteurs sans lesquels l'efficience des dispositifs publics de création de micros entreprises, malgré leur générosité incontestable, reste aléatoire.