Signalé plusieurs fois, le problème des eaux usées qui se «déversent», de temps à autre par temps de pluies, du regard situé à proximité de la station des bus universitaires à Aïn D'heb, persiste. A l'occasion des dernières averses, qui se sont abattues sur la région de Médéa, ce regard a encore «vomi» des centaines de mètres cubes d'eaux usées noirâtres par l'effet de leur longue durée de croupissement dans les conduites obstruées. Les odeurs nauséabondes ont fusé sur plus de 500 m à la ronde atteignant presque le pôle universitaire. Pis encore, les eaux usées débordant du regard ont contaminé tous les étalages du marché des fruits et légumes entreposés sur des cageots, cartons et autres supports de fortune à une faible hauteur du sol. Restaurants, boulangeries, alimentation générale… ont été surpris par les odeurs nauséabondes fusant à l'intérieur de tous les locaux situés dans les parages. La dénivelée où ruissellent ces eaux suit un chemin par ailleurs très fréquenté par les écoliers, collégiens, lycéens, universitaires… d'où le risque de transmission des germes fécaux sur un grand rayon de distance à un échantillon de population très variée. Nul n'ignore les graves conséquences de l'épandage, sur la voie publique et sur le sol, des eaux usées, sur la santé publique et sur la qualité des eaux superficielles et souterraines.