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L'UE invitée à défendre les droits de l'homme
Des ONG l'interpellent pour examiner la situation en Algérie
Publié dans El Watan le 12 - 06 - 2011

Les organisations signataires appellent ainsi l'UE «à demander publiquement la fin de la répression des manifestations pacifiques en Algérie et exprimer ainsi clairement son soutien à la société civile autonome algérienne».
Sous l'intitulé «UE-Algérie : un conseil d'association sur fond de crise sociale et politique», une lettre a été adressée à l'instance européenne l'appelant à ne pas sacrifier les droits de l'homme sur l'autel des transactions économiques. Les signataires de la lettre sont le Réseau euroméditerranéen des droits de l'homme, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme, le collectif des familles de disparus, et le Snapap, qui se sont adressés aux instances de l'UE, et ce, pour les «alerter sur la persistance de graves violations des droits de l'homme en Algérie alors même que le pays traverse une profonde crise sociale et politique». Les signataires de la missive soulignent que «l'Algérie est le théâtre de manifestations et de mouvements sociaux depuis plusieurs années, donnant fréquemment lieu à de violentes émeutes du fait de l'attitude de déni des autorités algériennes».
Les organisations signataires appellent ainsi l'UE «à demander publiquement la fin de la répression des manifestations pacifiques en Algérie et exprimer ainsi clairement son soutien à la société civile autonome algérienne. Nos organisations demandent à l'UE et ses Etats membres d'adopter une position ferme vis-à-vis des autorités algériennes pour qu'elles respectent leurs engagements relatifs aux droits de l'homme et qu'elles engagent un véritable processus participatif, transparent et inclusif pour l'adoption et la mise en œuvre de réformes démocratiques profondes». La même lettre précise aussi que «face au déni des droits et des libertés fondamentales en Algérie, l'absence d'un message fort de l'UE à l'attention des autorités algériennes mine la crédibilité de l'annonce d'une nouvelle politique européenne de voisinage».
Le texte adressé à l'UE, énumère une série d'atteintes aux libertés et aux droits de l'homme en Algérie. Sont dénoncées les entraves aux libertés d'association, d'expression, de rassemblement et syndicales. Les signataires expriment «leurs vives inquiétudes suite à l'annonce officielle du régime selon laquelle le levée de l'état d'urgence sera suivie de l'adoption d'un texte pour la lutte contre le terrorisme et la décision de confier à l'armée la compétence de toutes les opérations de lutte contre le terrorisme et la subversion. Une notion à géométrie variable sur le plan juridique». Les signataires de la lettre notent en outre que la dépénalisation du délit de presse «est d'ordre formel car les peines contenues dans le code pénal et portant sur la diffamation restent en vigueur. De même, nos organisations notent que l'octroi d'agrément pour les nouveaux journaux est refusé lorsque les autorités craignent une trop grande indépendance de la ligne éditoriale».
POUR UN RESPECT DEs LIBERTES
La question des disparus n'a pas été en reste dans cette missive, qui «dénonce les formes de torture psychologique dont sont victimes les familles de disparus du fait des entraves délibérées de la part des autorités à l'accès à la vérité, à la justice et à une réparation pleine et entière telle que définie dans de nombreux textes internationaux». Ceci et de fustiger le code de la famille en vigueur qui «ne garantit pas l'égalité effective entre les femmes et les hommes». Le libre exercice du culte est cité dans la lettre qui note qu'il est «toujours soumis à de fortes restrictions malgré les dispositions contenues dans la Constitution, menant à la condamnation arbitraire d'Algériens de confession chrétienne». Les organisations signataires de la lettre appellent l'UE et les Etats membres à exiger du gouvernement algérien, lors du prochain conseil d'association, une série de mesures garantissant à la société civile de s'exprimer en toute liberté.
Ainsi, l'UE devra exiger le respect de la liberté de se rassembler et de manifester pacifiquement, la libération immédiate des personnes arrêtées pour leur participation à des manifestations pacifiques et l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires à l'encontre de ces manifestants, des syndicalistes et des défenseurs des droits de l'homme. Les organisations exigent en outre de l'UE de demander aux autorités algériennes la garantie de la liberté d'association pour les ONG et les syndicats, et l'abrogation de la charte pour la paix et la réconciliation nationale et de ses textes d'application ainsi que la mise en place d'un véritable processus de réconciliation basé sur la vérité et la justice. Ceci et de plaider pour l'accès des ONG internationales au territoire algérien, la dépénalisation du délit de presse et l'octroi des agréments pour la création de nouveaux titres de presse.


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