Les gardes communaux reviennent à la charge Pas moins de 150 personnes venues de plusieurs communes de la wilaya ont observé, hier matin, un sit-in devant le siège de la délégation de wilaya de la garde communale. L'objectif de cette manifestation est d'interpeller les autorités concernées afin d'accélérer la procédure concernant les augmentations, les rappels depuis janvier 2008, la retraite après 15 ans de service, etc. Les gardes communaux ont affirmé que dans d'autres wilayas, leurs collègues ont déjà bénéficié de tous les points négociés avec le ministre de l'Intérieur juste après la dernière manifestation à Alger. «Ils nous ont pourtant promis de régler ce problème bien avant le mois de Ramadhan, mais ils n'ont rien fait à ce jour», souligne-t-on. Dans une requête adressée aux autorités concernées, les gardes communaux demandent que les promesses du ministre de l'Intérieur soient tenues. Et pour mieux se faire entendre, un grand rassemblement est prévu dimanche prochain devant le siège de la wilaya de Bouira.
En signe de solidarité avec les deux gréviste de la faim : Les citoyens marchent et ferment la daïra de Bechloul L e nombre de mécontents après l'affichage de la liste des bénéficiaires des 100 logements sociaux, attribués le 19 juillet dans la commune de Bechloul (wilaya de Bouira), ne cesse d'augmenter. En plus de la grève de la faim observée par deux citoyens depuis lundi dernier, plusieurs personnes ont marché hier matin depuis le siège de l'APC jusqu'à la daïra, où les deux protestataires y maintiennent leur grève de la faim pour la troisième journée consécutive. Les marcheurs ont procédé ensuite à la fermeture de la daïra pendant plus de trois heures. Il faut noter que la marche pacifique a été organisée en guise de solidarité avec les deux grévistes, et surtout pour dénoncer le «clientélisme» et le «système des quotas» dans la distribution de logements. Des noms de bénéficiaires ont été retirés de la liste la veille, des dossiers non étudiés, des étrangers à la commune figurent sur la liste ; c'est ce que dénoncent les protestataires. Les manifestants ont exigé la présence des responsables locaux pour qu'ils entendent de vive voix leurs revendications. Les grévistes comptent aller jusqu'au bout de leur action. «Nous allons continuer notre grève de la faim jusqu'à ce que justice soit rendue», dit l'un des grévistes. Ces derniers demandent qu'une commission d'enquête soit dépêchée dans les plus brefs délais pour revoir la manière avec laquelle ont été étudiés les dossiers. D'aucuns affirment que certains dossiers n'ont jamais été étudiés par la commission. Ainsi, plusieurs personnes exclues de la liste dénoncent vertement les membres de cette commission. Il a fallu attendre trois jours pour que le chef de daïra intérimaire vienne voir les grévistes et leur promettre d'ouvrir une enquête.