Tirmitine, une commune rurale située au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, compte quelque 30% de foyers dans ses villages, habités par près de 20 000 habitants, qui ne sont pas encore raccordés au réseau d'assainissement. En certains endroits, l'on constate même que les eaux usées se déversent à ciel ouvert et rejoignent, dans des cas, des conduites d'eau potable (AEP) dont le réseau est vétuste par endroits, pour dire les risques potentiels de contamination. Aux villages Aït Arif, Akerouche et même à Laksar (chef-lieu communal), plusieurs points noirs sont répertoriés en la matière. Ce qui peut constituer un danger pour la santé des citoyens, particulièrement en cette période de grande canicule propice aux MTH (maladies à transmission hydrique). Des habitants au chef-lieu communal regrettent que des foyers recourent encore en 2011 aux fosses septiques et que d'autres déversent carrément leurs eaux usées en plein air. «Les autorités locales et le secteur de l'hydraulique doivent réagir rapidement», s'inquiètent nos interlocuteurs. Pour sa part, le P/APC indique que «la commune n'est couverte en matière d'assainissement qu'à 70%. Nous essayons, dans le cadre des PCD, de remédier à cette situation, mais ce n'est pas suffisant», avoue le maire de Tirmitine.