La Protection civile a effectué, du 31 décembre 2005 au 6 janvier, quelque 1038 interventions. C'est en tout cas ce qu'a tenu à nous déclarer le lieutenant Bekhti, responsable de communication à la Protection civile d'Alger. Le nombre d'accidents de la circulation s'élève à 74. La protection civile a déploré, dans ses interventions, la mort de 5 personnes et des blessures variées pour 57 autres dans respectivement Rouiba, Mehalma et Sidi Fredj. Pour la seule journée du 31 décembre, 4 personnes dont trois femmes ont été victimes d'accidents corporels. « Elles ont été percutées dans divers endroits. L'une devant la station du Carroubier, l'autre à Oued Chebli et la troisième à l'entrée de la station balnéaire de Sidi Fredj et une autre encore aux Eucalyptus », précise notre interlocuteur. Pour rappel, la bretelle reliant Oued Ouchayeh à Alger-Centre a été le théâtre, dans l'après-midi du 24 décembre 2005, d'un accident inédit. Le receveur du minibus de marque Sonacome a trouvé la mort alors que son chauffeur a été grièvement blessé. Ce dernier a été transporté à l'hôpital Mustapha Pacha. D'aucuns ont eu à signaler le fait heureux que le bus en question était vide au moment du drame. Il venait de quitter la station urbaine de Bachedjarrah pour rallier la gare de Aïssat Idir au 1er Mai. D'après les éléments d'information, le chauffeur roulait à une grande vitesse et rata le virage de la bretelle de Oued Ouchayeh pour tomber dans le vide. Cependant, il est utile de signaler que la campagne de « moralisation », entamée depuis peu était utile pour contraindre les automobilistes à plus de tempérance. C'est ainsi que les agents de l'ordre ont vu leurs compétences élargies comme le retrait sur place en cas d'infraction du permis de conduire. Toutefois, un relâchement est à signaler dans plusieurs endroits de la ville, du fait du non-respect des nouvelles dispositions régissant le code de la route. Dans un autre chapitre, quelque 780 évacuations sanitaires ont été effectuées pour la même semaine. 588 personnes ont été transférées vers les hôpitaux. Pour la même semaine, deux cas « d'asphyxie » ont été signalés où 7 personnes ont pu être sauvées. « Par contre un décès a été constaté pour la journée du 7 janvier », relève M. Bakhti. Les asphyxies ont tué, ces dix derniers mois, 229 personnes. Ces décès sont dus essentiellement à « la négligence et l'ignorance » des consignes élémentaires pour une utilisation correcte des appareils de chauffage durant l'hiver, a-t-il expliqué. 1335 personnes ont été, par ailleurs, secourues durant la même période par la Protection civile qui a effectué 959 interventions à travers le territoire national notamment à Alger, Djelfa et Saïda. Evoquant les dangers de différents types, Alger occupe, à en croire un bilan de la direction de la Protection civile, la première place avec 69 interventions pour des cas d'asphyxie par gaz enregistrés durant le mois d'octobre et qui ont permis de secourir 115 personnes, tandis que 14 autres ont trouvé la mort. Selon le chargé de l'information et de la sensibilisation à la direction générale de la Protection civile, M. Achour, cité par l'APS, ces cas d'asphyxie sont dus à trois types de gaz, à savoir, l'oxyde de carbone, le gaz butane et le gaz de ville émanant des appareils de chauffage domestiques. Il est facile d'éviter les dangers grâce au respect par les ménages des conseils et instructions prodigués par la Protection civile et Sonelgaz. Il a indiqué que beaucoup de foyers installent les appareils de chauffage domestiques dans des endroits dépourvus de bouches d'aération. La plupart des appareils de chauffage qui sont commercialisés sur le marché algérien ne sont pas conformes aux normes de sécurité, s'ajoute à cela l'obstruction des cheminées des immeubles en raison des nids d'oiseaux.