La gestion des ensembles urbains ne doit pas occulter les localités enclavées qui méritent, au moins, le minimum en matière de développement. Le déplacement en ces lieux est un véritable parcours du combattant à cause du manque de transport, lequel est classé premier facteur de la déperdition scolaire. Enfermés entre les communes d'El Eulma, Belaâ et Guelta Zarga, les villageois d'El Krakra, Souayeh, Ouled Baki, Lesyed et L'hrewa, semblent étouffer de la rudesse de vie. Entre isolement, marginalisation et soif, la vie donne l'impression de s'arrêter. La quête de l'eau est la corvée quotidienne des habitants qui font de l'improvisation, à dos d'âne ou à pied, en parcourant des kilomètres pour se procurer cette denrée rare; certains s'approvisionnent en achetant le liquide précieux à des prix prohibitifs atteignant les 800 DA la citerne. Le déplacement en ces lieux est un véritable parcours du combattant à cause du manque de transport entre les villages et le chef-lieu de la commune. D'ailleurs, l'éloignement a poussé beaucoup d'enfants à quitter l'école. Egalement, par faute de moyens et de structures sanitaires, les malades sont, dans la plus part du temps, obligés de se déplacer vers les localités limitrophes, des fois pour une simple injection. A cet égard, un appel pressant aux autorités est lancé pour la mise en place d'un véritable plan de développement.