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La crise des dettes souveraines en toile de fond
G20 Finances
Publié dans El Watan le 15 - 10 - 2011

La crise des dettes souveraines est au cœur du G20 finances qui se tient depuis hier à Paris.
Il est notamment question d'étudier une hypothétique intervention du FMI en faveur des pays de la zone euro. Il est aujourd'hui clair que malgré toute la bonne volonté que pourrait avoir Paris et Berlin afin de parvenir à un règlement de la crise, ils ne peuvent assumer seuls le poids de l'élargissement de celle-ci à d'autres pays de la zone. Même s'il bénéficie d'un refinancement et d'un renforcement de ses ressources, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui maintient pour l'heure l'Irlande et le Portugal sous perfusion, ne dispose malheureusement pas des moyens suffisants pour secourir d'autres pays.Les pays de l'Union européenne doivent se retrouver à Bruxelles du 21 au 23 octobre pour tenter d'augmenter la puissance de feu du Fonds européen de stabilité financière (FESF), dont l'entrée en vigueur a été rendue possible jeudi grâce à un vote du Parlement slovaque. Toutefois, une intervention plus soutenue du Fonds monétaire international devient inéluctable.
Une question demeure cependant, le FMI a-t-il les ressources nécessaires pour en faire plus pour l'Europe et si c'est oui comment ? C'est sur cette interrogation que doivent se pencher actuellement les ministres des Finances et banquiers centraux du G20. Si dans le bloc émergent, on ne s'oppose pas à une intervention du fonds, Washington ne le voit pas de cet œil. L'Inde, la Chine et le Brésil se sont déclarés favorables à une recapitalisation du FMI afin de contribuer au plan de soutien à la Grèce. Cependant, l'Afrique du Sud a mis moins d'optimisme dans ses prévisions. Ainsi, le ministre des Finances sud-africain, Pravin Gordhan, a estimé hier qu'aussi bien le FMI que le FESF n'ont pas les ressources suffisantes à l'heure actuelle pour juguler la crise des dettes souveraines. En 2009, le G20 de Londres avait abouti à un accord pour tripler les ressources du FMI et en 2010, il s'agissait encore de les doubler. Un renforcement des ressources du FMI doit néanmoins passer le cap du niet américain. Hier encore, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a réaffirmé les positions outre-Atlantique concernant les ressources du FMI. Dans une intervention sur la chaîne de télévision américaine CNBC, Geithner a déclaré à partir de Paris que de la façon dont les Américains voient «le monde aujourd'hui, le FMI a des ressources financières très substantielles, qu'il n'a pas engagées et qui sont disponibles». Et d'ajouter en contrepartie que les Etats-Unis comptaient continuer à soutenir l'Europe par le biais du FMI.
Guerre des devises
Le secrétaire américain au Trésor a aussi fait remarquer que l'Europe avance clairement vers une solution en adoptant «un ensemble de mesures beaucoup plus complet» que par le passé et en élargissant la stratégie pour lutter contre la crise. Pour l'heure, le sujet qui semble le plus préoccuper Washington est le taux de change de la devise chinoise : le yuan. L'ensemble des économies de la planète pousse la zone euro à régler ses problèmes pour éviter une contagion de la crise. Les Américains, qui vivent depuis plusieurs décennies grâce à leur endettement public, réorientent leurs objectifs vers la croissance. Et cela se complique pour eux avec une monnaie chinoise qu'ils estiment sous-évaluée.
La conjoncture est d'ailleurs favorable pour une nouvelle escalade sino-américaine sur la question. Mardi, les sénateurs américains ont voté un texte qui vise à contraindre la Chine de laisser le yuan s'apprécier, ce à quoi Pékin a répondu qu'il risquait de déclencher une guerre commerciale. Hier, c'était au tour de la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, d'affirmer que les Etats-Unis avaient le droit de se dresser contre la Chine qu'elle a accusée de «jouer avec le système» en manipulant sa monnaie pour gonfler ses exportations. Celle-ci a d'ailleurs appelé à un front commun contre la politique monétaire chinoise à joindre leurs forces. Notons que la présidence française du G20 a annoncé poursuivre des «travaux sur l'intégration du yuan en vue de l'élargissement du panier des DTS, et donc de l'accélération de la convertibilité du yuan».


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