L'immeuble de six étages appelé UFC à la faculté centrale (Benyoucef Benkhedda) n'a pas été restauré depuis plus d'une quinzaine d'années. Ce bâtiment, qui se compose d'une quarantaine de salles, est utilisé par le département des langues (UFC) qui propose des cours de langues payants, ainsi que celui de traduction et de pharmacie.Ce lieu, qui connaît une grande affluence chaque jour, n'a bénéficié que de quelques couches de peinture une fois tous les quatre ans.Pourtant, les escaliers tombent en ruine, la moisissure a gagné les murs et l'ascenseur ne fonctionne plus depuis belle lurette. Les toilettes, complètement délabrées, sont parfois nettoyées, mais comme il n'y a jamais d'eau, les étudiants sont contraints de sortir de l'université pour aller dans des toilettes publiques à 20 DA.Par ailleurs, les salles de TD s'avèrent exiguës vu le nombre d'étudiants par groupe. «Le problème de la surcharge des salles se pose depuis plusieurs années. Quelle est cette université qui ne garantit pas des places à ses étudiants pour assister aux cours ?», s'étonne une étudiante en interprétariat, en ajoutant : «Je pense que cette situation arrange les étudiants qui trouvent le moyen de s'absenter sans avoir à se justifier. D'ailleurs, je connais certains qui ont pu trouver des emplois et qui profitent de ce temps ‘'libre'' pour travailler. Quant à l'administration, elle ne réclame aucune justification, car elle n'a apparemment pas les moyens de garantir des places à tous les étudiants». Il incombe aux responsables de ces départements de prendre en charge ces insuffisances.