Les occupants de l'immeuble C dans la résidence Perret, situé à Miramar, en plein centre-ville, ont interpellé le wali d'Oran et ce, afin d'intervenir pour les faire sortir de la situation catastrophique dans laquelle leur immeuble est plongé, vu la dégradation du réseau électrique, ajouter à cela les fuites d'eau récurrentes et sans parler de l'ascenseur qui est en panne depuis 2003. Il faut savoir que cet immeuble est composé de 21 étages et qu'il est situé en plein cœur d'Oran . Il se trouve dans un état déplorable et n'a connu aucune restauration depuis 1973, une situation ayant transformé cet immeuble antique, en une espèce de dépotoir, grandeur nature, et ce, face à l'accumulation inquiétante de déchets ménagers à l'intérieur et à l'extérieur de l'immeuble et qui attirent, par leurs odeurs nauséabondes, toutes sortes de rongeurs et d'insectes nuisibles. D'une autre part, les murs et les toitures de l'immeuble sont complètement détériorés, avec des fissures que l'on voit à tout bout de champ, ainsi que des escaliers vulnérables. En ce sens, l'une des occupantes, dira: «Notre immeuble est un vieux bâti qui n'a pas bénéficié de restauration depuis 1973. L'ascenseur est en panne depuis 2003, une donnée pénalisante, lorsqu'on sait que l'immeuble est composé de 21 étages. Moi-même, j'habite au 8ème étage et je suis obligée d'utiliser quotidiennement les escaliers et ceux qui souffrent le plus de cette situation, ce sont les enfants scolarisés qui sont alors contraints d'utiliser les escaliers jusqu'à 6 fois par jour. Par ailleurs, il se trouve que le réseau électrique est très détérioré et son emplacement à proximité de canalisations d'eau qui sont souvent touchées par des fuites d'eau, fait planer un risque permanent d'électrocution.» Cette même interlocutrice ajoutera: «La panne de l'ascenseur pénalise surtout les personnes du 3ème âge et les malades chroniques. D'ailleurs, l'année dernière, un homme d'un âge avancé est décédé d'une crise cardiaque, alors qu'il rejoignait l'appartement de sa fille au 10ème étage.» A ce propos, cette même habitante tiendra à préciser également que l'immeuble est entouré de saletés et les paliers sont dépourvus d'éclairage, ce qui augmente le risque d'agressions contre leurs enfants. Pour rappel, l'ex-wali d'Oran a été mis au courant, en 2008, des doléances des occupants de cet immeuble et jusqu'à aujourd'hui, aucune amélioration n'a été enregistrée. Sur ce, les habitants de la résidence Perret ont lancé un cri de détresse, destiné au wali actuel et ce, afin qu'il se penche sur leur cas; surtout, diront-ils, après avoir entendu parler d'un programme de la restauration de plusieurs immeubles à Oran et aimeraient bien savoir si leur immeuble y figurait.