L'utilisation de ces deux édulcorants est certes tolérée par la réglementation dans notre pays ou ailleurs, mais à des proportions bien définies. C'est ainsi que l'utilisation de ces deux édulcorants doit être mentionnée sur l'étiquetage car ceux-ci sont déconseillés, voire interdits aux femmes enceintes et aux enfants en bas âge. Utilisation de sucre-hydrogène et non-respect des normes de l'utilisation d'édulcorants sont entre autres les raisons qui ont poussé les services du contrôle de la qualité à procéder à la fermeture de deux unités de fabrication de boissons gazeuses et de jus. Au total 12 unités ont été contrôlées par les services de la direction du commerce. Le non-respect des normes liées à la santé du consommateur et de la réglementation en vigueur sont les principaux motifs pour lesquels les deux unités ont été fermées. Conscients des risques que génère l'abus d'utilisation d'édulcorants sur le consommateur, les agents de la direction de la santé sont à pied d'œuvre et prélèvent des échantillons des produits à chaque opération de contrôle. Certains fabricants peu scrupuleux trichent sur l'ajout de sucre qu'ils compensent par des édulcorants dont le pouvoir sucrant est souvent 1000 fois plus élevé que le saccharose, une matière noble issue du sucre. Parmi ces édulcorants, l'aspartame et l'acésulfame. Pouvoir sucrant L'utilisation de ces deux édulcorants est certes tolérée par la réglementation dans notre pays ou ailleurs, mais à des proportions bien définies. C'est ainsi que l'utilisation de ces deux édulcorants doit être mentionnée sur l'étiquetage car ceux-ci sont déconseillés, voire interdits aux femmes enceintes et aux enfants en bas âge. Le premier, soit l'aspartame, est un édulcorant de synthèse avec un pouvoir sucrant d'à peu près 200 fois celui du saccharose. Quant à l'acésulfame, comme la saccharine, il est caractérisé par un arrière-goût de légère amertume, spécialement à haute concentration. Il est souvent mélangé avec de l'aspartame ou d'autres édulcorants. Ces mélanges sont connus pour donner un goût proche du sucre, où chaque édulcorant masque l'arrière-goût de l'autre et, par effet de synergie, le mélange est plus doux que la somme de ses composants. L'acésulfame est généralement utilisé dans les boissons gazeuses light ou zéro.