Le dimanche 22 janvier 2006, des militants du MDS seront jugés par le tribunal de Sidi M'hamed (Alger, ndlr) pour distribution de tracts portant atteinte à l'intérêt national, lors de la campagne référendaire autour du projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale », annonce un communiqué de ce parti. Selon le MDS, les militants ne faisaient qu'exercer leur droit légitime à l'expression de la position de leur mouvement. « Au même moment, le chef terroriste Madani Mezrag se vante avec arrogance d'avoir assassiné des djounoud de l'ANP, tout en revendiquant une légitimité aux hordes barbares islamistes qui ont imposé une guerre au peuple algérien », remarque l'ex-Ettahadi. Le MDS s'insurge également contre les interdits dictés par le ministère de l'Education nationale à l'encontre des chefs d'établissement empêchés de s'organiser en syndicat. « La direction des douanes suspend Ahmed Badaoui, SG du syndicat UGTA du secteur. Ces actions sont néfastes aux citoyens algériens », estime le MDS. Livré à eux-mêmes, ces derniers, selon le parti, n'ont plus de représentation démocratique pour défendre leurs intérêts. « Le système bancaire est secoué par des scandales sans précédent. La corruption gangrène l'ensemble des institutions du pays, alors qu'une loi pour rejeter ce fléau est rejetée par le Parlement », relève le parti. Ces soubresauts politiques s'expliquent, aux yeux du MDS, par le fait que les conservateurs du système tentent de contrarier les changements démocratiques modernes qui sont parvenus à maturité au sein de la société et « de consacrer la dérive despotique ultralibérale, situation qui semble d'ailleurs encourager les islamistes au pouvoir (MSP) à proposer une loi pour la flagellation des femmes ».