La nouvelle est tombée tel un couperet : La Fédération algérienne de tennis (FAT) a suspendu le président de la Ligue d'Oran (LOT), Omar Raïs-Ali, pour une durée d'un an. L'intéressé, qui nous a personnellement contacté, crie à l'injustice : «Cette décision de la Fédération algérienne de tennis est incompréhensible puisque aucun motif n'est avancé. Je crois savoir que l'on me reprocherait mon attitude lors de la dernière AG ordinaire de la FAT suite à un rapport qui aurait été établi par Saïd Chalgou. N'ayant pas reçu de convocation, je n'ai donc pas pu me présenter devant la commission de discipline pour me défendre. Pourquoi alors avoir pris cette décision précipitée ? Et pourquoi être passé directement à une suspension d'une année, sur la base de quoi, avant un avertissement préalable ou un blâme, si les faits reprochés sont avérés ? En outre, je viens d'apprendre que la commission de discipline, contrairement à la règle, n'était pas présidée par un membre du bureau fédéral élu. Fort du soutien total de mon bureau exécutif, j'ai envoyé un courrier au président de la FAT, Abdelhalim Azzi, et de sa réponse dépendra la suite que je donnerai à cette affaire. » Contacté par nos soins pour en savoir un peu plus, le SG de la FAT par intérim, Mouloud Zouaoui, nous a déclaré : «Effectivement, M. Raïs-Ali n'a pas donné suite à la convocation qui lui a été adressée. En conséquence de quoi, la commission a pris sa décision.» Sollicité pour un complément d'information, par le biais du SG, le président de la FAT n'a pas encore donné suite à notre demande. Cette suspension du président de la LOT tombe, à notre sens, à un mauvais moment. En effet, la FAT traverse actuellement une zone orageuse suite aux limogeages de certains responsables techniques et à la démission, «pour des raisons strictement personnelles», du DTN, Lamine Bakhti. Comme si cela ne suffisait pas, plusieurs membres du bureau fédéral ont exprimé leur mécontentement par un écrit (dont nous détenons une copie), adressé au ministre de la Jeunesse et des Sports dans lequel «la gestion de la FAT est remise en question». Ce qui surprend dans tout ce qui précède, c'est le timing. Pourquoi certains membres du BF dénoncent-ils maintenant seulement une situation qu'ils disent subir depuis longtemps ? Des membres choisis en janvier 2009 par le président de la FAT, sur proposition d'un démissionnaire et d'un limogé…, et qui se retournent contre lui pour des raisons qui ne semblent pas, apparemment, tenir la route.