Un sit-in est tenu depuis une semaine devant le siège de l'agence pour réclamer la remise des logements réalisés à Tamda . Ils étaient plus d'une centaine de souscripteurs au programme de logements AADL (Agence d'amélioration et du développement du logement), réalisés dans la localité de Tamda, à participer au rassemblement organisé depuis dimanche dernier au niveau du siège de cette agence à Tizi Ouzou. Cette action est motivée, selon les contestataires, par «la non-remise des décisions administratives d'attribution des logements au sujet desquelles les responsables de l'agence AADL se sont engagés». Les protestataires exigeaient également l'accélération des travaux de voirie et de réseaux divers (VRD) et la distribution des logements aux bénéficiaires après une attente de dix longues années. Las de prendre leur mal en patience, les bénéficiaires sont décidés à poursuivre leur action en occupant les locaux de cet organisme jusqu'à satisfaction de leur revendication. «La première fois, ils nous ont donné un engagement que ces logements allaient être attribués avant juillet dernier, et ce, après nous avoir exigé le paiement de la troisième tranche. L'exigence a été satisfaite, mais point de livraison. Par la suite, ils nous ont donné le même engagement pour le mois de septembre passé. Comme vous le voyez, c'est toujours négatif et c'est pour cela que nous avions décidé d'engager ces actions», explique, dépité, le représentant du collectif des souscripteurs. Les bénéficiaires de ce programme organisaient périodiquement des actions similaires pour le même objectif, et ce, depuis deux années, mais dans l'indifférence des autorités, déplorent les protestataires. «Après que nous n'ayons rien vu venir de ces responsables, nous avons alors pris la décision d'occuper durablement leurs locaux, jusqu'à la satisfaction complète de nos revendications», ajoute un autre contestataire. D'après les concernés, les travaux de construction des 460 logements AADL à Tamda ont débuté en 2006, alors que le dépôt des dossiers de souscription et le versement de la première tranche, dans le cadre de la formule location-vente, avaient été faits en 2002. Les protestataires indiquent que «tous les logements construits dans le même cadre ont tous été livrés, exceptés ceux de Tamda. Le problème traîne depuis dix ans, nous ne pouvons attendre davantage, d'autant que la majorité des postulants habitent dans des appartements de location, avec des coûts exorbitants», ajoutent-ils.