- Vide. Les stades résonnent parfois très creux lors de cette CAN. Si l'on retire journalistes et officiels, le match Soudan-Burkina Faso (2-1), dimanche dernier, à Bata, ne s'est joué que devant... 132 spectateurs. Et ils étaient à peine plus nombreux lors du quart Zambie-Soudan samedi. - Discipline. Scène vue à la fin du point-presse de la Zambie dans son hôtel de Bata et à la veille de son quart de finale. Le capitaine Christopher Katongo multiplie les interviews. Un journaliste lui en demande une dernière alors que l'heure du déjeuner approche. «Mais vite alors», répond le joueur, qui lance avec le sourire : «Si je suis en retard, j'aurai une amende. Dix minutes de retard, c'est dix dollars. - Z. Petite particularité linguistique de Guinée équatoriale, où la langue officielle est l'espagnol : les autochtones prononcent le Z de «Zambia» comme le Z français, et non comme le Z tel qu'il est prononcé dans la majeure partie de l'Espagne. Une prononciation due à l'influence du fang, la langue de l'ethnie majoritaire de Guinée équatoriale (dont le vocable pour éclair, «Nzalang », désigne le nom de l'équipe nationale). - Colère. A l'issue de la qualification pour les demi-finales de son équipe de Zambie contre le Soudan (3-0), le sélectionneur Hervé Renard n'a pas du tout apprécié qu'un militaire lui demande de quitter la zone mixte, où la presse interviewe les joueurs et les membres des staffs après les matches. «Ici, c'est l'espace pour les journalistes, a-t-il tonné. Si tu n'es pas content, on met quelqu'un d'autre à ta place !». - Surnom. Le sélectionneur du Soudan s'appelle Mohamed Abdullah, mais tout le monde le connaît sous le sobriquet de «Mazda». Cela lui vient des années 1970. Joueur, il était très véloce, et c'est à ce moment que la marque automobile japonaise fut introduite au Soudan. «Mais, aujourd'hui, je n'ai pas de Mazda, j'ai une Toyota», a précisé l'entraîneur en riant. - Fétichisme. Les joueurs de la Guinée équatoriale n'ont pas pu s'entraîner vendredi dans le stade de Malabo à la veille de leur quart de finale contre la Côte d'Ivoire. Le président Teodoro Obiang Nguema avait en effet dépêché ses marabouts pour bénir la pelouse et conjurer le mauvais sort. Personne n'a pu avoir accès au terrain et le Nzalang Nacional a dû effectuer sa séance dans le stade vétuste du Ela Nguema, le champion local. - Interruption. La retransmission du quart de finale Côte d'Ivoire-Guinée équatoriale a été interrompue pendant cinq minutes en première période sur la télévision équato-guinéenne. Le temps pour Didier Drogba d'ouvrir le score ! Un but qui a été par la suite tout de même diffusé au ralenti.