Cette année, le secteur de la formation professionnelle a ouvert plus de six mille places pédagogiques pour la rentrée de février qui aura lieu le 26 du mois courant. Près de neuf mille places sont ouvertes en mode résidentiel et plus de dix mille autres en apprentissage. Les formations résidentielles proposées pour cette session sont réparties entre 41 spécialités et 76 branches professionnelles. On note l'augmentation du nombre des places destinées à la femme au foyer, qui, de quelques dizaines à son lancement il y a 6 ans, passent à 1300 pour cette session. Le secteur s'est aussi intéressé aux jeunes sans niveau scolaire en leur consacrant plus de huit cents places. Cette session voit également le lancement d'une formation de ramendeurs (réparation et réhabilitation des filets de pêche) au CFPA de Zemmouri el Bahri. Les responsables du secteur, dont le DFP, M. Arab, soutiennent que le choix des spécialités et leur répartition a été « fait avec une attention particulière afin de répondre aux besoins constatés sur le marché de l'emploi». «Ceci répond essentiellement aux besoins et aux offres des opérateurs économiques de la région. Aussi a-t-on accordé une part importante aux formations de la construction bâtiment, travaux publics, métiers de l'artisanat, l'agriculture et l'informatique. Cette dernière spécialité est proposée dans tous les centres de formation de la wilaya», disent les responsables du secteur. La direction de la formation professionnelle a noté l'engouement des jeunes pour les métiers du bâtiment «après une période de désintéressement». «Ce regain d'intérêt est certainement provoqué par l'essor que connaissent les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Tout le monde a constaté un manque criant en main d'œuvre spécialisée avec l'arrivée des entreprises étrangères, notamment chinoises, pour la réalisation de projets dans la wilaya. «Les maçons, coffreurs, ferrailleurs, peintres et techniciens en génie civil manquent cruellement» nous dit-on encore. D'autres spécialités, comme la formation de conducteurs d'engins à Thenia et l'apiculture à Beni Amrane, par exemple, attirent un nombre important de jeunes. A Thenia, la demande est si forte qu' «il est pas possible d'inscrire tous les postulants».