Parmi leurs revendications, les travailleurs exigent une revalorisation de 25% de leur salaire, la révision de la prime du panier et la «permanisation» des agents contractuels. Les travailleurs de Sotraz, entreprise prestataire de services qui couvre les besoins en transport du personnel de l'ensemble des entreprises du pôle industriel d'Arzew, semblent déterminés à aller au bout de leur démarche pour se faire entendre et faire aboutir une série de revendications. Les travailleurs ont formulé une plate-forme de revendications contenant, entres autres, une revalorisation de 25% des salaires à l'instar de ceux du groupe Sonatrach, la révision de la prime du panier, le revalorisation du taux de la PRI-PRC, la «permanisation» des agents contractuels, le paiement des heures supplémentaires, un repos hebdomadaire de deux jours au lieu d'une journée et demie pour les chauffeurs, la révision de la nomenclature des postes de travail, l'élaboration de la convention collective de l'entreprise, la prise en charge de la situation socioprofessionnelle des agents de sécurité, l'octroi de la prime de panier à l'ensemble du personnel, sans aucune discrimination et, enfin, la réintégration du groupe Sonatrach. De source syndicale, l'on apprendra que le collectif des travailleurs est décidé à user de toutes les voies de recours légales. Un signal fort Des rencontres de sensibilisation et d'information avec les diverses instances syndicales avaient été entreprises la semaine dernière. Une source syndicale nous confiera que «même si la démarche des travailleurs de Sotraz est légitime, elle reste opposée à toute démarche visant à neutraliser les moyens de l'entreprise ou à entreprendre des actions visant, par exemple, l'occupation des locaux ou toute action de ce genre». Cependant, notre source nous confiera qu'elle «reste solidaire des travailleurs et qu'elle agira en accord avec leurs représentants pour la satisfaction de leurs revendications». Une rencontre avec le premier responsable de l'entreprise devrait, selon nos sources, avoir lieu, aujourd'hui, pour étudier les voies et moyens susceptibles d'apporter la paix sociale au sein de l'entreprise. Il reste entendu que ce mouvement de protestation est un signal fort aux managers de l'entreprise.