La direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya de Annaba a émis des réserves sur deux candidats pour « antécédents judiciaires », apprend-on de la wilaya de Annaba. Notifiés officiellement par huissier de justice, les deux candidats ont introduit des recours. Le premier concerne la tête de liste du parti de Khaled Bounedjema, le Front national de la justice sociale (FNJS), quant au second, il est le deuxième sur la liste du Front national démocratique (FND), présidé par Sassi Mabrouk et dont la tête de liste est Bahaeddine Tliba. Ce dernier se présente en tant qu'informaticien de l'université Badji-Mokhtar, directeur général du bureau d'études (SETO), propriétaire d'une carrière d'agrégats et surtout proche de Daho Oueld Kablia, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Paradoxalement, il a été élu par deux fois à l'APW de Ouargla. Mieux encore, les redresseurs du FLN qui n'ont pas bénéficié d'une liste commune après le divorce consommé entre Belkhadem et Goudjil, ont préféré faire campagne pour le parti du FND. Au RND la situation est peu reluisante puisque la base continue d'afficher son mécontentement à l'encontre du peloton de la liste conduite par l'ex-sénateur Mohamed Amir. Selon eux, «si le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, ne fait rien, (ils) feront campagne pour des listes indépendantes». Situation similaire au parti de Abdallah Djaballah où Latrèche Abdelaziz, ex-maire d'El Bouni et membre du conseil consultatif du nouveau parti, a démissionné pour rejoindre le mouvement de la nature et le développement. Actuellement, on dénombre dans la wilaya de Annaba 39 partis politiques et 5 listes indépendantes dont les dossiers de participation aux élections législatives du 10 mai ont été officiellement déposés. Par ailleurs, la révision exceptionnelle des listes électorales ayant concerné les 12 communes de la wilaya a révélé une augmentation du nombre d'électeurs qui s'élevait à 417 807 inscrits au 31/12/2011, dont 9 331 nouveaux inscrits et 1841 autres radiés pour cause de décès ou de changement de résidence, suite à des déclarations ou à des contrôles effectués sur les registres de l'état civil.