La délégation internationale d'évaluation préélectorale, envoyée par le National Democratic Institute (NDI, ONG américaine), a présenté, hier à l'hôtel Sofitel, à Alger, ses premières observations concernant les préparatifs des élections législatives du 10 mai. Après avoir fait état de quelques aspects positifs de l'environnement préélectoral, la délégation reconnaît tout de même que le gouvernement algérien fait face à plusieurs défis à ce stade du processus électoral. «Un certain nombre de règlements et procédures demeurent vagues et indéterminés», a déclaré Anis Ghodbane, membre de la délégation et chargé de communication de l'association tunisienne pour l'Eveil démocratique. Une autre ONG s'est également «invitée» à ce rendez-vous, à savoir le Centre Carter qui n'a pas encore donné son feu vert pour sa participation à la mission d'observation du prochain scrutin. «Nous prenons part à cette visite afin d'évaluer la situation pour nous aider à prendre une décision et voir si nous allons envoyer des observateurs en Algérie pour participer au rendez-vous électoral. Et comme nous sommes à un mois des élections, j'estime qu'il est déjà trop tard pour dépêcher toute une équipe d'observateurs. Ce que nous pourrions faire, ce serait d'envoyer une équipe d'experts techniques. Notre décision sera prise d'ici deux semaines», indiqué Sarah Johnson, directrice assistante du programme de démocratie du Centre Carter.